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malgré les divergences au sein de la classe politique
Consensus pour une transition à définir
Publié dans Liberté le 29 - 03 - 2014

"Mandat de transition, période de transition", le mot transition fédère, depuis quelques jours, des personnalités politiques de sensibilités diverses. C'est devenu même un mot d'ordre pour sauver le pays de la dérive. Le général à la retraite Mohand-Tahar Yala, l'ex-chef d'Etat, Liamine Zeroual, l'ex-chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, le candidat à la présidentielle Ali Benflis, Saïd Sadi, le front du boycott... Tous souhaitent une transition. Mais chacun donne à cette transition un timing et un sens qui lui est propre.
Pressé par une multitude d'appels dans ce sens, même les partisans de Bouteflika se sont engouffrés dans cette brèche pour affirmer que le 4e mandat sera "celui de la transition pour passer d'une étape à une autre, d'une génération à une autre".
S'engageant sur ce terrain, Bouteflika, qui, dans sa dernière lettre au peuple, reconnaît implicitement l'échec de l'édification d'un "modèle de gouvernance" lors de ses trois précédents mandats, se propose de devenir lui-même le vecteur de la transition vers l'alternance après 2019. Alors, il multiplie les promesses. En voici quelques-unes : "Je m'engage à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, permettant l'édification d'un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances de notre peuple. Cela se concrétisera dans une révision de la Constitution qui sera menée dans le courant de cette année. Cette démarche répondra aux aspirations de la jeunesse à prendre le relais." Pour Mouloud Hamrouche, la solution passe par une période de transition "d'un système totalement autoritaire vers un système totalement ouvert et démocratique". Mais, ajoute-t-il, "il y a urgence et le risque est réel. Le pays a besoin de réponses maintenant".
On se perd un peu dans les méandres du message de l'ex-chef de l'Etat, Liamine Zeroual, mais dans son ensemble, il plaide pour un mandat de transition. "Indépendamment de ce qui va résulter du scrutin du 17 avril prochain, il faudra surtout retenir que le prochain mandat présidentiel est le mandat de l'ultime chance à saisir pour engager l'Algérie sur la voie de la transition véritable. Tous les indicateurs objectifs militent pour entamer, sous le sceau de l'urgence, dans la sérénité et de manière pacifique, les grands travaux de cette œuvre nationale salutaire à la réalisation de laquelle tous les Algériens doivent être associés."
Zeroual et Hamrouche semblent être en faveur d'un "projet national" fédérateur dont l'aboutissement est l'élaboration d'une nouvelle Constitution qui réhabilite les institutions de l'Etat et rétablit la limitation des mandats présidentiels. Le candidat au scrutin présidentiel, Ali Benflis, pense, lui, que la proposition de Liamine Zeroual d'opter pour un "mandat de transition" et "une alternance" nécessaire à la sauvegarde de la démocratie est adéquate au contexte algérien. "Je m'associe pleinement à son appel à prendre conscience que le pays est en danger ainsi qu'à son invitation à un sursaut patriotique pour que la prochaine élection représente une véritable transition vers un Etat de droit, porté par des institutions légitimes et crédibles garantes de la stabilité nationales et mises au service exclusif du citoyen". Ali Benflis applaudit l'initiative de Zeroual tout en se présentant comme le sauveur potentiel. Le général à la retraite Mohand-Tahar Yala appelle, pour sa part, carrément à l'arrêt du processus électoral et à ouvrir une période de transition qui durera deux ans au maximum avant d'organiser une véritable élection présidentielle.
Cette période de transition doit être, selon lui, dirigée par un collège de personnalités qui font consensus au sein de la société, avec à leur tête une personnalité à la moralité et à la probité incontestable. Les missions de ce collège sont clairement définies par le général à la retraite Yala. Il aura la tâche de mettre en place les instruments du dialogue national pour concevoir le nouvel édifice institutionnel qui sera soumis à l'approbation du peuple.
Il aura également pour obligation de nommer un gouvernement d'union nationale pour gérer le pays pendant la période de transition en mettant en œuvre les réformes indispensables à sa réussite : garantir l'ordre et la sécurité et assurer l'indépendance totale de la justice. Saïd Sadi inscrit sa proposition dans le cadre d'un changement intégral du système. Il recommande, à ce titre, "l'engagement dans un processus ordonné de sortie du système" avec une formation collégiale composée de personnalités indépendantes avec un cahier des charges précis. La menace de la baisse de production des hydrocarbures prévisible dans deux ou trois ans commande, selon lui, une réponse rapide. Comme Mouloud Hamrouche, il pense que le temps presse pour instaurer le changement. Le front du boycott se donne, lui, une nouvelle mission après l'élection présidentielle du 17 avril prochain, en prévoyant l'installation d'une commission chargée de préparer une conférence politique sur une transition démocratique en Algérie, ouverte à tous les partis et élites. Mohcine Belabbas, président du RCD, qualifie l'alliance pour le boycott de "mini-Constituante qui grandira avec la tenue de la conférence politique pour la transition démocratique en Algérie". Il pense qu'après le 17 avril, beaucoup de formations politiques et de personnalités nationales rejoindront la coordination et son projet de transition.
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