Samir Merabet (guitare, guembri, chant), membre du groupe El Dey, revient dans cet entretien, sur les différentes influences qui traversent le premier album (sorti le 26 mars dernier) de cette formation, crée en 2009. Il explique également les choix de certains morceaux, et nous parle du «style El Dey». Liberté : Dans votre nouvel album, on retrouve plusieurs styles, plusieurs influences : flamenco, gnaoua, chaâbi, bédoui... Mais 17 titres (14 en réalité, plus deux préludes et un istikhbar), ce n'est pas un peu trop ? L'album est riche en sonorités d'ici et d'ailleurs. Quels sont vos influences ? Il y a aussi vos reprises qui témoignent de vos influences... «Zinou Dekhlani», qui n'est pas vraiment une reprise, rappelle tout de même la chanson «Ya Djilali daoui hali». Dans le groupe, qui écrit les textes ? Est-ce qu'on peut considérer «Flamengnawa» comme un titre qui englobe l'identité musicale du groupe ? Effectivement, votre univers est ouvert, et avec une grande marge de liberté. Le dernier titre de l'album, «Manwellich ellour» est tout de même à contre-courant de l'atmosphère générale de celui-ci. C'est aussi celui d'une génération à laquelle vous appartenez. El Dey. Album éponyme, 17 titres (Ana Djazaïri, Kahlet el aîn, La ilaha illa Ellah, Istikhbar, Babour Ellouh, Bnat El Bahdja, Kamr Ellil, Achak ezzine, Prélude, Zinou dekhlani, Falemngnawa, Maria, Noudjoum Ellil, El Bahdja, Prélude Ghir Ensini, Ghir Ensini, Manwelliche ellour). Editions Padidou. 150 DA. S. K. Nom Adresse email