Cette conférence se veut comme un cadre d'échange et de concertation pour tous les participants, en vue de dégager une solution consensuelle à la crise politique que vit le pays. Même si la position du parti vis-à-vis de la présidentielle reste "incomprise", le Front des forces socialistes (FFS) s'implique dans le débat sur une sortie de crise, mais se garde de parler de la transition. Dans un communiqué rendu public par l'instance présidentielle du parti, il ressort qu'il a été organisé "des rencontres avec les acteurs politiques et sociaux pour la tenue d'une conférence de consensus pour une issue démocratique et pacifique à la crise nationale". Cette initiative du FFS arrive dans un moment où plusieurs partis, notamment les boycotteurs de la présidentielle, appellent, à l'unisson, à une période de transition. Cette période de transition, expliquent-ils, doit impliquer tous les acteurs politiques, y compris ceux du pouvoir. Le FFS ajoute que "des contacts seront pris avec les parties qui ont manifesté un intérêt pour une approche consensuelle des questions politique, économique, sociale, environnementale et culturelle qui se posent au pays". Ceci étant, le FFS compte s'investir avec toutes les forces politiques partageant le principe de la solution consensuelle comme alternative à ce qu'il appelle "la crise nationale". Cet appel du FFS aux partis qui inscrivent leur proposition dans "une approche consensuelle" vise, estiment les responsables du parti, à assurer "l'unité, la cohésion et la souveraineté nationale dans un contexte international et régional sensible". L'invitation du parti de l'opposition à ses pairs de la scène politique nationale a pour objectif aussi "de répondre aux besoins de développement durable, de diversification économique et de demandes sociales urgentes". Elle sera, assure le parti, "un cadre d'échange et de concertation à tous les participants". Elle regroupera des formations politiques, des candidats à l'élection présidentielle, des personnalités indépendantes, des universitaires, des animateurs et des organisations sociales. Le but de ce conclave auquel appelle le FFS "est de parvenir à définir ensemble un certain nombre de règles permettant un meilleur fonctionnement de l'Etat et des institutions acceptées et respectées par tous". Cette sortie de crise que prône le Front des forces socialistes définira, d'une manière consensuelle, "les étapes, les instruments et les modalités pour mettre en place un système politique ouvert et édifier une République moderne à la fois démocratique et sociale". N'excluant pas que des différends peuvent surgir entre les intervenants à la conférence, le FFS propose que sur certaines questions d'intérêt national, "un consensus sur les politiques à mener est d'une importance vitale". Ce consensus fera, estime l'instance présidentielle, "renaître la confiance, remettre le pays au travail et préserver l'avenir des générations futures". Enfin, les responsables du parti annoncent que pour la préparation de cette conférence de consensus, "Le FFS ne pose aucun préalable". Mais, en revanche, ils ajoutent que de par les expériences passées, "le parti sera attentif à réunir les conditions de la réussite". Quelles sont ces conditions de la réussite ? Sont-elles politiques ou d'ordre organisationnel ? Le communiqué n'a pas explicité les conditions. M M Nom Adresse email