A suivre avec assez de lucidité les derniers événements qui ont marqué le quotidien des Oranais, l'on se rend finalement compte que l'homme fort du moment au Mouloudia est bel et bien Chamseddine Nessakh. Non content d'imposer sa loi à tous les responsables du MCO, qu'ils soient membres des staffs administratif ou technique, l'arrière latéral gauche a poussé, samedi, l'indécence jusqu'à agresser un de nos confrères, en marge de la rencontre amicale qui a opposé les Mouloudéens à l'équipe locale de Béni Saf. Nessakh a ainsi méchamment porté la main sur le journaliste Mortada El-Ouazzani, membre très actif de la rubrique sportive du quotidien Sada Wahran, l'agressant à coups de poing au visage et lui causant de sérieuses lésions, au vu et au su de l'ensemble de la délégation oranaise. Le visage ensanglanté et sous le choc, Mortada El-Ouazzani a porté plainte au commissariat le plus proche du lieu de cette lâche agression et compte bien poursuivre Nessakh devant les tribunaux pour coups et blessures volontaires. Cela au moment où aucune réaction officielle des responsables mouloudéens présents sur place n'est venue calmer, raisonner, encore moins sanctionner le joueur fauteur de troubles. Mieux, Nessakh a même été incorporé en seconde mi-temps, comme si de rien n'était, lui qui a séché pratiquement toutes les séances d'entraînement depuis un mois et raccroché le téléphone au nez de tous les dirigeants du club qui ont tenté de prendre attache avec lui. Ce qu'il n'a jamais osé faire à l'ASMO ou à la JSK et encore moins à l'ASO Chlef, où Abdelkrim Medouar lui a clairement fait comprendre qui est le patron, Nessakh a fini par en faire de mauvaises habitudes au MCO, où il se comporte en propriétaire des lieux, profitant notamment de la présence fantomatique de ses dirigeants, plus prompts à se cacher de peur d'être pris à partie par les supporters qu'à se comporter en véritables responsables. R. B Nom Adresse email