Dans un communiqué, les signataires de l'appel de Tighremt pour la commémoration du 34e anniversaire du Printemps berbère, entre autres, Mouloud Lounaouci, Saïd Khellil, Rachid Oulebsir, Chemakh Saïd et Ahmed Aït Bachir "ont dénoncé avec grande fermeté l'empêchement à Tizi Ouzou de la manifestation qui devait se tenir dans un cadre rassembleur, unitaire et pacifique". "La répression de cette marche constitue un acte grave et porte atteinte au 20 Avril, date historique et symbole du combat amazigh et des libertés démocratiques", ajoutent les rédacteurs, précisant que "le pouvoir porte seul l'entière responsabilité de cette agression et des conséquences qui en découlent", dénonçant de passage "la violation des franchises universitaires". Enfin, les rédacteurs estiment que "le message du pouvoir qui vient de s'arroger une rallonge de cinq ans ne souffre d'aucune nuance quant à sa politique de déni de toutes les libertés", tout en appelant "l'ensemble des militants de la cause amazighe, toutes tendances confondues, à une large concertation pour dégager les voies et moyens à même d'imposer notre combat", concluent-ils. K. T. Nom Adresse email