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Abderrezak Makri explique la démarche de la coordination pour les libertés et la transition démocratique "La conférence de transition est un projet politique pacifique"
La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique semble plus que jamais décidée à réussir la conférence de transition prévue les 17 et 18 mai prochain. Cette conférence, qui verra la participation de nombreux acteurs politiques et de la société civile de divers courants, se veut comme un "projet-politique pacifique" dont l'objectif est de proposer des alternatives pour "une transition politique en douce". C'est, en tout cas, ce qu'a expliqué, hier à El-Oued, l'un des animateurs de cette coordination, en l'occurrence Abderrezak Makri, président du MSP. "La conférence nationale pour la transition démocratique, prévue les 17 et 18 mai prochain, est un projet politique pacifique qui présente des alternatives à même de garantir une transition démocratique en douceur", a indiqué Makri lors d'une conférence de presse. La coordination qui a élargi ses concertations à tous ceux qui partagent cette approche de sortie de crise, dont les ex-chefs de gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et Mouloud Hamrouche, le FFS et bientôt Ali Benflis, entend maintenir la pression sur le pouvoir pour le contraindre à entamer des réformes en profondeur de nature à poser les jalons de la deuxième République. "La politique prônée par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique devrait permettre à toutes les parties activant sous sa bannière de faire pression sur le pouvoir et l'amener à satisfaire les revendications de l'opposition, dans la perspective de mener de véritables réformes garantissant les droits et libertés pour l'ensemble des partenaires sur la scène politique", a détaillé Makri dont les propos ont été repris par l'APS. Selon lui, la revendication d'une transition n'est pas une demande élitiste ou conjoncturelle, mais exprime un choix populaire. "La coordination considère que la revendication d'une transition démocratique, réclamée par la classe politique (...), est une revendication populaire avant tout", a-t-il estimé. Même si elle a réussi à réunir sous sa bannière des partis et personnalités de divers bords politiques, la coordination fait face à des tentatives de grenouillage de la part de certaines sphères du pouvoir, selon Abdellah Djaballah. Makri, de son côté, a fait part, il y a quelques jours, de pressions exercées sur son parti. K. K. Nom Adresse email