Le 28e Salon du livre et de la presse de Genève se tient du 30 avril et le 4 mai. Placée sous le signe de "la culture du Japon et de son mariage réussi entre traditions et modernité", la manifestation genevoise abrite en son sein deux autres importants événements, à savoir le 11e Salon africain du livre, de la presse et de la culture, et le premier Pavillon des cultures arabes. S'agissant du premier, ayant comme ambition de mettre en valeur un continent multiple, il dévoile aux visiteurs une Afrique diversifiée à travers une dizaine d'éditeurs représentant les divers courants littéraires africains. Par ailleurs, certains auteurs sont mis sous les feux de la rampe. Parmi eux figurent l'incontournable Nigérian Chinua Achebe, cité plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature, le Congolais Tchicaya U Tam'si et le Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, auteur de L'aventure ambiguë. A ceux-là s'ajoutent les Camerounaises Léonora Miano (prix Fémina 2014) et Calixthe Beyala et la Rwandaise Scholastique Mukasonga (prix Renaudot 2013). Cependant, le plus heureux reste et demeure le Camerounais Mutt-Lon, qui a remporté le prix Ahmadou Kourouma 2014 pour son roman Ceux qui sortent dans la nuit. Concernant le deuxième, il rassemble plus de 60 participants dont plusieurs Algériens dont Malek Chebel et Ahlem Mosteghanemi. Plusieurs débats touchant à la jeunesse et aux mutations profondes que connaissent les pays arabes sont au programme. Selon le libraire Alain Bitar, initiateur du projet, ce nouveau pavillon s'inscrit dans l'ordre des choses. "Il est important d'avoir cet espace valorisant la richesse de ces pays. Cela est d'autant plus vrai que l'actualité politique urgente masque leur quête résolue de modernité et d'universalité." Le succès de cet espace est certain, puisque l'affluence est remarquable. Cependant, le grand défi est de le pérenniser. T. H. Nom Adresse email