Au cours d'une cérémonie organisée, hier, à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), en présence, notamment, du ministre du Commerce, Amara Benyounès, l'ambassadeur de France en Algérie, M. André Parant, et du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, Tahar Khelil, une centaine de lauréats de la 7e promotion du mastère en science de gestion ont reçu leurs diplômes. L'Ecole supérieure algérienne des affaires est née de la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de l'ancien président, Jacques Chirac, d'engager leurs pays respectifs dans un projet de coopération d'envergure dans le domaine de l'enseignement supérieur. Cette volonté s'est concrétisée le 13 juillet 2004 par la signature d'un accord intergouvernemental donnant naissance à l'ESAA. Sur le plan académique, l'ESAA bénéficie du soutien d'un consortium pédagogique français qui comprend HEC Paris, ESCP Europe, Kedge BS (regroupant désormais Euromed-Management et Bordeaux Ecole de management) et l'université de Lille 2. "L'université Jean-Moulin Lyon 3 va rejoindre le consortium à partir de septembre", a annoncé Loïc Mahérault, directeur général, en mettant en exergue les quatre valeurs fondatrices de l'école : l'excellence académique, la modernité, l'international et la communauté. "L'ESAA est un des fleurons de la coopération entre la France et l'Algérie", a indiqué l'ambassadeur de France en Algérie, exprimant sa satisfaction que "cette coopération porte ses fruits". André Parant a affirmé que "la France reste plus que jamais attachée à cette école et à son devenir". L'ambassadeur note qu'en 10 ans, l'ESAA a parcouru un chemin important. "Elle est devenue en Algérie un établissement de référence dans le domaine de l'éducation en management et dispense un enseignement conforme aux standards internationaux", a soutenu M. Parant, estimant que le contexte algérien offre à l'ESAA des perspective prometteuses. "Notre objectif est de conduire l'école vers de nouveaux horizons et d'en faire, dans son domaine, non seulement un établissement de référence en Algérie, mais aussi un établissement de référence pour l'ensemble du Maghreb et pour la zone euro-maghrébine", a-t-il indiqué. En marge de la cérémonie, l'ambassadeur a expliqué que la coopération avec l'Algérie couvrait de nombreux domaines, mais elle vise plus particulièrement le secteur de la formation, qui correspond à une demande de la partie algérienne. Interrogé sur les projets industriels actuellement en discussion, André Parant a soutenu qu'"ils avancent bien. Il y a plein de dossiers qui avancent bien. Il y a d'autres qui subissent quelques retards. Ce qui est normal". Citant les projets qui "avancent bien", il évoque, entre autres, le projet Renault, Lafarge qui est en train de réaliser des investissements et Alstom qui construit une usine. M. Parant a, par ailleurs, qualifié la visite aujourd'hui et demain de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, "d'importante, avec un volet politique important". Les questions économiques occuperont aussi un large segment de ce déplacement, puisque "M. Fabius est en charge du Commerce extérieur dans le gouvernement français". Le ministre français sera accompagné d'une délégation d'une vingtaine d'homme d'affaires et de chefs d'entreprise, "pour essayer d'aller encore plus loin dans les partenariats économiques que nous avons initiés avec l'Algérie et qui se sont traduits par des résultats extrêmement positifs", a ajouté l'ambassadeur de France en Algérie. M. R. Nom Adresse email