Une des grandes favorites de la Coupe du monde, l'Argentine de Messi, entame aujourd'hui son Mondial dans un groupe plutôt facile face à un débutant, la Bosnie, qui a toutefois des arguments à faire valoir au Maracana. Rénovée, la prestigieuse enceinte accueille le Mondial, 64 ans après la défaite du Brésil contre l'Uruguay. Il n'y aura pas les 200 000 spectateurs de 1950, mais 78 838 spectateurs sont attendus un mois avant la finale, le 13 juillet. L'Argentine pourrait y être. L'Albiceleste, deux fois championne du monde, joue sur son continent. Elle semble avoir trouvé le bon schéma tactique pour faire enfin briller avec l'équipe nationale Lionel Messi, le quadruple ballon d'or, qui a tout gagné avec le Barça. En plus de Messi, il y a Higuain, incertain contre la Bosnie, Agüero et Di Maria, les "quatre fantastiques". Sans compter Mascherano, Gago, Lavezzi... Et dire que l'entraîneur Alejandro Sabella s'est privé de Tevez. L'Argentine a été accueillie triomphalement à Belo Horizonte où la Messimania a fonctionné à fond, tant chez les habitants de la région qui se sont bousculés pour assister aux entraînements que parmi la sélection argentine. "Je le trouve très bien et avec beaucoup d'envie", affirme le milieu Augusto Fernandez. "C'est notre référence. C'est le capitaine et on va tout faire pour l'aider", ajoute le défenseur Ezequiel Garay. Sabella a construit une équipe autour de Messi afin que le lutin puisse exprimer tout son talent. L'Argentine espère que cette fois sera la bonne, car c'est déjà le troisième Mondial de la star. Messi veut aujourd'hui confirmer avec son équipe nationale le beau parcours réalisé en qualifications et offrir aux supporteurs un titre qu'ils attendent depuis 1986 et son glorieux aîné Diego Armando Maradona. Tous voient la Pulga partir du bon pied comme l'ont fait la plupart des autres stars de cette Coupe du monde : Van Persie, Robben et surtout Neymar, l'autre star sud-américaine avec qui il partage le vestiaire en Catalogne... L'Argentine a d'ailleurs une entame similaire à celle du Brésil, qui a battu la Croatie (3-1). Elle affronte sans doute son rival le plus fort dans le groupe (Nigeria, Iran) : un adversaire, qui comme la Croatie, est issu de l'ex-Yougoslavie, avec des joueurs qui savent faire circuler le ballon. Nom Adresse email