Après avoir participé à la conférence sur la transition démocratique, le Front des forces socialistes (FFS), représenté par Ahmed Bettatache, Mohand Amokrane Chérifi et Karim Baloul, a été reçu, hier, au siège de la présidence par Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur la révision de la Constitution. Mais contrairement à d'autres, le FFS n'a pas formulé de propositions, mais expliqué sa démarche sur la reconstruction du consensus national et sa vision de sortie de crise. Dans une déclaration rendue publique, le FFS explique sa participation à ces consultations par quatre raisons : "La volonté de dialogue qui a toujours animé notre Parti et notre président Hocine Aït Ahmed depuis la création du FFS en 1963 (...)" ; "L'objectif de réaliser un consensus national entre les acteurs politiques, du pouvoir, de l'opposition et de la société civile, (...)" ; "Le devoir patriotique de témoigner et d'alerter le pouvoir sur le danger que court le pays (...)" et enfin, "La fidélité au juste combat historique de notre président Hocine Aït Ahmed de construire une Algérie libre et démocratique (...)". "Nous souhaitons que notre démarche ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle engagé, ayant exprimé, dès le départ, que l'élaboration et l'adoption de la Constitution doivent émaner du peuple et de ses représentants légitimes, que toute approche dans ce domaine doit être concertée au préalable avec les acteurs politiques et ceux de la société civile pour espérer réaliser un consensus et que la rédaction d'une nouvelle Constitution devrait intervenir non pas avant mais au terme de ces consultations", explique le FFS. K. K. Nom Adresse email