Le FFS a, comme prévu, honoré l'invitation que lui a adressé le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Le FFS est un des rares partis de l'opposition à s'être rendu à la présidence de a République. Le FFS a, comme prévu, honoré l'invitation que lui a adressé le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Le FFS est un des rares partis de l'opposition à s'être rendu à la présidence de a République. La majorité des partis politiques de l'opposition a, pour rappel, préféré décliner cette invitation. Une situation qui a quelque peu gêné et embarrassé le plus vieux parti de l'opposition et on comprend dès lors mieux pourquoi il a, à l'issue de l'entrevue d'avant-hier entre Ahmed Ouyahia et la délégation du parti conduite par le premier secrétaire national, Ahmed Betatache, il a rendu public un communiqué dans lequel il a surtout justifié sa participation à ces consultations. Il faut dire que le FFS a déjà, en annonçant son acceptation de cette invite, justifié sa position. C'est, en effet, «dans un esprit du consensus et dans le cadre des contacts politiques entamées pour la construction du consensus national » que « le FFS décide de répondre positivement à cette invitation pour donner son point de vue sur la situation politique est institutionnelle dans le pays ». Dans ce communiqué, le FFS n'a nullement fait référence au projet de révision constitutionnelle pour lequel Ahmed Ouyahia a engagé des consultations avec les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. Dans le communiqué d'avant-hier le FFS souhaite par voie de conséquence que sa participation aux consultations « ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle engagé ». Le parti cher à Hocine Aït Ahmed donne ainsi la nette impression d'être sur la défensive. Se justifiant encore il dira que sa participation vise surtout à « alerter le pouvoir sur le danger que court l'Agérie pour son unité, son intégrité territoriale, sa sécurité, ses ressources et l'avenir des futures générations si des changements urgents, impératifs et vitaux ne sont pas initiés dès à présent avec une approche systématique et inclusive ». Le FFS, qui plaide pour la reconstruction d'un consensus national pour « un changement pacifique », veut que soient associés le pouvoir et tous les acteurs politiques. Car pour ce parti ce consensus permettra de « faire ensemble le bon diagnostic de la crise et de préconiser les mesures appropriées sur le plan' constitutionnel, institutionnel, du développement économique et du progrès social ». Cela dit, le FFS a quelque peu égratigné la démarche du pouvoir s'agissant du projet de révision constitutionnelle ainsi que sur son contenu même. Il se dit être « persuadé que ce texte ne répond qu'à un souci de gouvernance du régime à court terme » puisque, devait il préciser : « Une Constitution qui ne prend en compte que les intérêts du pouvoir n'aura pas le consensus nécessaire à sa stabilité » Par ailleurs le parti a confirmé qu'il « s'en tient toujours à la nécessité de la tenue d'une conférence du consensus national » qu'il s'attelle à préparer en espérant « la participation du système à travers ses représentants dans les partis politiques et les organisations gouvernementales, aux côtés des autres acteurs politiques de l'opposition et de la société civile ». Notons que le FFS a aussi pris part à la conférence nationale pour les libertés et la transition démocratique organisée par l'opposition le 10 juin dernier. La majorité des partis politiques de l'opposition a, pour rappel, préféré décliner cette invitation. Une situation qui a quelque peu gêné et embarrassé le plus vieux parti de l'opposition et on comprend dès lors mieux pourquoi il a, à l'issue de l'entrevue d'avant-hier entre Ahmed Ouyahia et la délégation du parti conduite par le premier secrétaire national, Ahmed Betatache, il a rendu public un communiqué dans lequel il a surtout justifié sa participation à ces consultations. Il faut dire que le FFS a déjà, en annonçant son acceptation de cette invite, justifié sa position. C'est, en effet, «dans un esprit du consensus et dans le cadre des contacts politiques entamées pour la construction du consensus national » que « le FFS décide de répondre positivement à cette invitation pour donner son point de vue sur la situation politique est institutionnelle dans le pays ». Dans ce communiqué, le FFS n'a nullement fait référence au projet de révision constitutionnelle pour lequel Ahmed Ouyahia a engagé des consultations avec les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. Dans le communiqué d'avant-hier le FFS souhaite par voie de conséquence que sa participation aux consultations « ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle engagé ». Le parti cher à Hocine Aït Ahmed donne ainsi la nette impression d'être sur la défensive. Se justifiant encore il dira que sa participation vise surtout à « alerter le pouvoir sur le danger que court l'Agérie pour son unité, son intégrité territoriale, sa sécurité, ses ressources et l'avenir des futures générations si des changements urgents, impératifs et vitaux ne sont pas initiés dès à présent avec une approche systématique et inclusive ». Le FFS, qui plaide pour la reconstruction d'un consensus national pour « un changement pacifique », veut que soient associés le pouvoir et tous les acteurs politiques. Car pour ce parti ce consensus permettra de « faire ensemble le bon diagnostic de la crise et de préconiser les mesures appropriées sur le plan' constitutionnel, institutionnel, du développement économique et du progrès social ». Cela dit, le FFS a quelque peu égratigné la démarche du pouvoir s'agissant du projet de révision constitutionnelle ainsi que sur son contenu même. Il se dit être « persuadé que ce texte ne répond qu'à un souci de gouvernance du régime à court terme » puisque, devait il préciser : « Une Constitution qui ne prend en compte que les intérêts du pouvoir n'aura pas le consensus nécessaire à sa stabilité » Par ailleurs le parti a confirmé qu'il « s'en tient toujours à la nécessité de la tenue d'une conférence du consensus national » qu'il s'attelle à préparer en espérant « la participation du système à travers ses représentants dans les partis politiques et les organisations gouvernementales, aux côtés des autres acteurs politiques de l'opposition et de la société civile ». Notons que le FFS a aussi pris part à la conférence nationale pour les libertés et la transition démocratique organisée par l'opposition le 10 juin dernier.