Le coup d'envoi officiel des inscriptions universitaires 2014 a été donné, hier, par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au siège de l'école nationale supérieure d'informatique à Oued Smar qui, comme chaque année, prend en charge cette opération. Intervenant, Mohamed Mebarki a mis en exergue l'informatisation des premières opérations d'inscription des 224 923 bacheliers. "Les préinscriptions, le traitement des fiches de vœux, les recours, les affectations..., tout se fait exclusivement en ligne. Des sites sont dédiés à ces opérations", a soutenu M. Mebarki. Le ministre relèvera que "l'informatisation a prouvé son efficacité du fait de sa transparence et de son équité. Le système étant basé sur des critères justes : moyenne, branches, vœux et capacité d'accueil des établissements". Selon le ministre de l'Enseignement supérieur, "tout a été mis en place pour garantir la réussite de cette opération. Des moyens humains et matériels ont été mobilisés à travers tous les établissements du supérieur". Les nouveaux bacheliers sont priés de se rapprocher des universités les plus proches de leur lieu de résidence pour y faire leur préinscription. "Je conseille aux étudiants de se rapprocher des espaces aménagés où ils trouveront soutien et conseils pour réussir leur première étape d'inscription universitaire", a recommandé le ministre. Contrairement à ce que peuvent croire les nouveaux bacheliers, remplir la fiche de vœux n'est pas une mission anodine à prendre à la légère. Ministre et directeur de l'ex-ESI ont tous deux insisté sur cette opération qui augmente les chances d'avoir un des dix premiers choix. "Les dix choix doivent être faits soigneusement et avec minutie." Il faut vraiment classer les différentes filières ou possibilités offertes, par ordre décroissant, et selon ses préférences, et ne pas choisir de façon aléatoire les derniers choix. L'expérience a montré que bon nombre de recours sont introduits en raison de la mauvaise préinscription et le peu d'intérêt accordé au classement des filières. Orienter le bachelier vers l'une des dix formations qu'il aura choisies est le principe de cette opération sauf dans le cas où les places pédagogiques feraient défaut. Et si le classement n'est pas fait soigneusement, le bachelier risque d'avoir de mauvaises surprises qu'il ne pourra pas contester puisque le recours n'est valable que quand le concerné est orienté vers une formation qu'il n'a pas choisie. 2 864 cas particuliers La circulaire relative à l'orientation accorde aux "cas particuliers", à savoir ceux qui ont obtenu le bac avec les mentions "excellent et très bien", le droit à trois et cinq choix uniquement. Cette année, ce sont 2 864 cas particuliers sauvés par leurs bonnes moyennes. 35 candidats ont décroché le baccalauréat avec la mention "excellent" et 2 829 avec la mention "très bien". Autrement dit, ces 2 864 lauréats sont quasi certains d'être orientés vers leurs principaux choix. Abordant les fameuses moyennes pour l'accès aux différentes filières, le directeur de l'ex-ESI a soutenu que "la moyenne minimale ne peut être connue qu'à l'issue des affectations". M. Koudil donnera le fameux exemple de la formation en médecine. La moyenne d'admissibilité est fixée à 14 sur 20, mais si la demande de ceux qui ont plus de 14 est forte, il risque de ne pas avoir sa place. Enfin, les bacheliers devront attendre jusqu'au 20 juillet prochain pour être fixés sur leur affectation et introduire, éventuellement, un recours. M. B. Nom Adresse email