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Conséquence de la fièvre aphteuse
Vers un Aïd el-Adha sans mouton ?
Publié dans Liberté le 23 - 08 - 2014

C'est juste une hypothèse évoquée pour le moment par des vétérinaires à cause de la fermeture des marchés aux bestiaux.
La fièvre aphteuse qui ravage les bovins déjà dans plus d'une vingtaine de wilayas, risque, selon les vétérinaires, de se propager au cheptel ovin, caprin et même camelin ! "Le risque zéro n'existe pas", ont alerté, en effet, jeudi dernier en conférence de presse, Mmes Saïda Akali et Zakia Djitli, respectivement secrétaire générale et secrétaire nationale du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP). Selon ces vétérinaires de terrain, ces cheptels d'élevage, souvent mixtes avec les bovins, restent potentiellement "réceptifs" à cette pathologie, la plus contagieuse des maladies animales. D'où leur recommandation de "redoubler de prospection" à l'ensemble des étables de tout le pays. Le pire, explique Mme Djitli, c'est que "les symptômes de la fièvre aphteuse sont moins apparents, voire pas du tout, chez les moutons, contrairement aux vaches et aux bœufs". Dans ce cas, risquons-nous d'aller vers un Aïd el-Adha sans mouton ? À un peu plus d'un mois du rituel musulman du sacrifice du mouton qui caractérise cette fête annuelle, même si ce rendez-vous n'est pas encore tout à fait compromis, il risque, pour le moins, d'être sérieusement perturbé par la fermeture des marchés aux bestiaux imposée par la nécessité de lutte contre la propagation de la fièvre aphteuse. "Certes, nous ne sommes pas encore au stade de nous prononcer avec certitude sur cette question précise, mais nous maintenons l'espoir de voir cette maladie maîtrisée avant l'Aïd el-Adha. Néanmoins, force est de reconnaître que la fermeture des marchés aux bestiaux, dictée par l'obligation d'éviter tout déplacement des animaux en cette période de crise, ne plaide pas en faveur du rituel du sacrifice", reconnaissent les deux représentantes des vétérinaires, lesquelles ont affirmé que la décision finale de dire "oui ou non" pour l'Aïd el-Adha, devra être arrêtée par le conseil national du SNVFAP, prévu pour la "fin septembre". D'ici à là, les deux vétérinaires se contentent de réitérer leur appel à redoubler d'effort et de vigilance pour juguler la propagation rapide de la fièvre aphteuse, notamment avant l'arrivée de la période automnale et, surtout, hivernale où le froid, soulignent-elles, favorise et renforce davantage le virus.
Devant la gravité de la situation, préconisent les deux spécialistes, la parade est, pour l'heure, de procéder à "la vaccination de l'ensemble des bêtes (encore) saines et à la désinfection des étables de manière permanente, d'éviter les déplacements à la fois des bêtes et des éleveurs et, enfin, d'équiper toutes les personnes en contact avec les animaux (éleveurs, vétérinaires, transporteurs, collecteurs de lait et autres intervenants concernés) de kits (tenues adaptées) jetables".
Tout comme elles ont également insisté sur le respect des normes concernant l'abattage sanitaire des bêtes affectées dont la tête et les pieds doivent être automatiquement incinérées. Pour autant, les deux vétérinaires appellent, par ailleurs, tous les acteurs concernés à "rester lucides, à ne pas verser dans la polémique et de ne se fier qu'aux données objectives afin de maîtriser au mieux la situation". Si la fièvre aphteuse affecte sérieusement l'économie nationale, les vétérinaires rassurent, néanmoins, que la maladie est loin de se répercuter sur la santé humaine et que la viande reste, donc,
toujours consommable.
Les vétérinaires accusent l'absence d'un plan de prévention
Par ailleurs, les représentantes de la corporation des vétérinaires accusent, dans l'apparition subite de la fièvre aphteuse puis sa propagation rapide à plusieurs wilayas du pays, en premier chef, l'inexistence d'un plan de prévention permanent. Cela, dénoncent-elles, même si le SNVFAP avait prématurément et à maintes reprises saisi la tutelle. Toujours en vain ! "Si au moins le ministère de l'Agriculture avait prévu de mettre en place un plan de prévention au moment où nous l'avions saisi, notamment depuis la mise en place, en février dernier, d'une commission d'évaluation et de prévention des risques", regrette la SG du SNVFAP.
Selon la même syndicaliste, la prévention ne peut se faire sans la mise à disposition des vétérinaires de moyens logistiques nécessaires ainsi que l'élargissement de leurs prérogatives à travers, revendique-t-elle, la création des Directions de wilaya indépendantes et souveraines. L'autre anomalie relevée par la représentante des vétérinaires est la marginalisation de ces derniers dans la prise des décisions.
Mme Akali réclame, en outre, la création d'un Conseil national de l'Ordre des vétérinaires régi par un code d'éthique et de déontologie, à l'instar de celui
dédié aux médecins.
F. A.
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