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Secteur public marchand
Encore une opération de restructuration !
Publié dans Liberté le 31 - 08 - 2014

Le statut ambivalent des entreprises publiques économiques et les modes de gestion et de fonctionnement actuels doivent être profondément révisés en délimitant les responsabilités des différents acteurs.
Le grand acteur américain, Harrison Ford, à qui on demandait de définir les ingrédients d'un bon film, répondait inlassablement : "De bons acteurs et si en plus vous avez un bon scénario et un bon réalisateur vous aurez un excellent film". L'histoire économique de l'Algérie depuis 40 ans lui donne entièrement raison. La priorité a été donnée au scénario au détriment des acteurs. Encore une fois, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a présenté, le 28 août dernier devant les membres du Conseil des participations de
l'Etat (CPE), le schéma de restructuration du secteur public marchand prévoyant une nouvelle organisation des Sociétés de gestion des participations (SGP).
Outre l'optimisation et la rationalisation des moyens pour plus d'efficacité et de compétitivité, les nouveaux groupes, appelés à jouer un rôle structurant dans certaines filières identifiés comme prioritaires dans le cadre du déploiement de la nouvelle stratégie industrielle, auront une obligation de résultats vis-à-vis de l'actionnariat avec des contrats de performance arrêtés entre les deux parties. L'objectif est de faire émerger des sociétés commerciales efficientes et amorcer, ainsi, le processus de développement de champions économiques qui modifieront les conditions d'intégration de l'économie dans la sous-région. Cette énième opération de restructuration sortira-t-elle le secteur public de sa léthargie ? Rien n'est moins sûr. Il faut admettre que toutes les réformes et tous les efforts d'organisation entrepris depuis les 20 dernières années n'ont pas été suffisants pour permettre l'édification d'un appareil de production apte à s'insérer de façon réussie dans l'économie mondiale. Les travaux de restructuration du secteur public entrepris depuis le lancement des réformes économiques ont porté sur le portefeuille des sociétés mères que sur le périmètre des entreprises publiques économiques (EPE).
Rien n'a été fait pour reconstituer, par fusion, des entités capables de synergie. Le mal est plus grand dans le secteur des BTPH où, à l'exception, entre autres, de Cosider, il n'existe pas d'entreprises d'importance nationale capables de se développer pour prétendre être un acteur crédible dans la réalisation des investissements publics. La répartition des EPE entre les différentes structures chargées de la gestion des participations de l'Etat a été faite de manière administrative, le critère de regroupement par secteurs homogènes d'activités étant la règle depuis 1995. Les logiques semblent répondre davantage au besoin de faciliter le travail administratif qu'à développer la compétitivité. L'autonomie des entreprises publiques — objectif fondamental des réformes de 1998 — a constamment régressé au fur et à mesure des lois régissant les EPE.
"Depuis la première loi, dite loi d'orientation de l'entreprise, qui a fixé les règles du jeu du fonctionnement du secteur marchand public, les autres interventions institutionnelles ont plutôt fait régresser les droits de propriété dans le secteur public." À cela s'ajoute le mode de nomination des dirigeants. Le clientélisme continue, encore aujourd'hui, à présider au choix des cadres dirigeants et des administrateurs. La désignation de managers sur la base de leur aptitude au poste et la mise en place d'un mode de rémunération plus motivant à l'adresse des gestionnaires, ainsi que la dépénalisation de l'acte de gestion, sont de nature à favoriser l'émergence d'une nouvelle race de managers capables d'impulser une nouvelle dynamique au secteur public économique.
M. R.
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