Domiciliée au sein de deux appartements contigus à la cité Gahdour-Tahar, sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya, la salle de soins relevant du secteur sanitaire de Guelma rend d'indéniables services à la population, car elle abrite plusieurs services, à savoir médecine générale, PMI, pansements, injections, etc. Cependant, cette infrastructure présente un état des lieux déplorable : murs et plafonds fissurés, robinetterie, peinture, électricité, portes, fenêtres, étanchéité et toilettes en état de dégradation avancée. De nombreuses requêtes ont été adressées aux autorités compétentes pour réhabiliter cette salle de soins. Lors de nombreuses sessions de l' APW, des élus ont évoqué ce cas d'intérêt général qui pénalise la population guelmie. Selon le DSP, cette salle de soins, qui est le patrimoine de l'OPGI depuis 1983, ne peut prétendre à une opération de rénovation sur le budget du secteur de tutelle. Le directeur de l'OPGI affirme que le loyer n'a jamais été honoré depuis 1983, et c'est la raison pour laquelle cette structure sanitaire n'a jamais bénéficié d'un projet de réhabilitation. Ce contentieux perdure en dépit des instructions du wali qui avait exigé, il y a déjà une année, la prise en charge de cette requête citoyenne. Il avait proposé une réunion urgente regroupant le directeur de l'OPGI, le DSP, le chef de daïra et le président de l'APC de Guelma. Chaque partie campe sur ses positions, au grand dam de la population qui évolue dans un environnement malsain et déplore qu'une institution étatique soit oubliée, voire marginalisée pour des raisons bureaucratiques. La réunion est passée aux oubliettes ! Nom Adresse email