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Un jour je saurais... 58e partie
Publié dans Liberté le 17 - 09 - 2014

Résumé : Nora confia son désarroi à Mme Claude, et cette dernière lui conseillera de contacter son ex-mari. Ce qui semblerait impensable pour Nora. Mais la vieille femme savait de quoi elle parlait. Piochant dans ses propres souvenirs, elle se met à narrer l'histoire de sa vie à la jeune femme... Elle aussi avait connu l'amour et la souffrance.
Elle se tut un moment, puis poursuit :
J'aimais les fleurs, et j'en confectionnais des couronnes qui me valurent plusieurs fois des prix d'encouragement. Mes enseignants n'étaient pas non plus mécontents de mon travail à l'école, au grand bonheur de mes parents qui faisaient de leur mieux pour m'aider. Lorsque j'atteins l'âge respectable de 18 ans, ma sœur se maria. Elle épousa un jeune Ecossais, et partie vivre avec lui en Ecosse.
Je me sentis alors bien seule. Ma sœur aînée était non seulement ma confidente mais m'aidait beaucoup dans mes choix et mes décisions.
Avec elle, je pouvais choisir mes vêtements, mes fréquentations, mes cavaliers lors des bals de fin de saison estivale, etc. Après le départ de Geneviève, je plonge dans le travail afin de meubler mon temps et surmonter ma solitude.
Un jeune homme s'intéressera vite à moi. Il s'appelait Henri, et ses parents étaient des amis aux miens.
Henri vivait en ville.
Il avait entamé des études universitaires et préparait un diplôme de fin de cycle. Nous nous entendions bien, et nos parents envisagèrent vite une relation entre nous.
Ce jeune homme m'invitait à dîner ou à danser lors de certaines occasions. Il m'offrait des cadeaux et me faisait une cour assidue.
Un jour, il m'annoncera qu'il avait enfin trouvé du travail et qu'il envisageait de s'installer définitivement en ville.
J'en serais un peu déçue, mais il me rassura, car il n'ira pas par quatre chemins pour me proposer le mariage.
A cette époque, ce qui m'intéressait le plus, c'était de terminer mes études et de décrocher des diplômes qui me permettraient de vivre dignement. Mais ce jeune homme me plaisait. Il possédait toutes les qualités dont rêvait une jeune fille à l'orée de son existence. Ma mère m'encouragera à faire le pas, et nous nous marions aussi rapidement que possible. Henri m'emmena vivre en ville. Je découvrais alors un monde encore inconnu pour moi. Ici les gens vivaient et savouraient chaque minute de leur vie. Les boîtes de nuit, les restaurants, les casinos... Toutes ces lumières qui illuminaient la ville dès la tombée du jour et ne s'éteignaient qu'au petit matin me subjuguèrent.
Au lieu de penser à reprendre mes études, je m'intéressais de plus en plus à la mode et aux sorties nocturnes. Je m'étais fait couper les cheveux à la dernière mode, j'ai appris à me maquiller, et je m'habillais en jupe serrée et en corsage cintré.
Henri n'approuvait pas cette métamorphose. Il m'avait aimé sans artifices et sans les tenues criardes de la mode. Lorsque nous nous rencontrions au village, je portais souvent ma jolie robe paysanne à fleurs et laissait mes longs cheveux tomber sur mes épaules ou les attachais en queue de cheval. La ville m'avait changée. Je ne savais plus tenir en place.
Alors que mon mari trimait dur pour nous faire vivre, moi j'allais gaspiller ses économies dans les magasins et les boîtes de nuit. J'ai appris à boire sans contenance, à fumer, à jouer au poker et à fréquenter un milieu qui n'était pas du tout le mien.
Mis au courant par mon mari, mes parents me rappelèrent à l'ordre et me demandèrent de prendre exemple sur ma sœur Geneviève, qui, elle, travaillait et secondait son mari. Elle attendait déjà son deuxième enfant ! Mais je n'en eu cure... Je voulais mordre la vie à pleine dents et profiter des moments de bonheur qu'elle m'offrait... C'est ce que je croyais ! J'étais bien naïve.
Lassé par mon comportement, Henri ne m'adressera plus la parole. Je n'en faisais pas une histoire, et continuais à m'amuser, à sortir, et à veiller.
Je rentrais à des heures impossibles. Et je trouvais souvent mon mari sur le point de quitter la maison pour se rendre au travail.
Je devenais de plus en plus arrogante et exigeante. Maintenant que je fréquentais le "grand monde", je me devrais d'être bien plus à la page.
Je voulais davantage de vêtements, de bijoux. Un appartement plus luxueux, des choses qui m'auraient fait rire lorsque ne je n'étais qu'une petite villageoise.
Un jour, je rencontrais un des plus riches hommes de la ville. J'étais sortie sur la terrasse d'un bar pour fumer une cigarette, et il m'avait suivie.
Nous nous appréciâmes immédiatement, et je lui avouais que j'étais mariée et que les aventures ne m'intéressaient pas.
"Qui te parle d'aventures ?, me dit-il avec un sourire à damner une sainte, je préfère te dire tout de suite que tu me plais et que je n'ai nullement l'intention de laisser le regard d'un autre homme se poser sur toi."
(À suivre)
Y. H.
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