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Autorité de régulation de l'audiovisuel
Les exemples d'autres pays
Publié dans Liberté le 23 - 09 - 2014

L'Autorité de régulation de l'audiovisuel est un organisme qui a pour but et pour mission de réguler le paysage audiovisuel, qu'il soit public ou privé. Donc son rôle est plus que primordial, puisqu'il participe grandement à la formation du paysage audiovisuel dans un pays donné. Dans plusieurs pays du monde, les membres de cette autorité sont désignés de manières différentes.
Si pour certains, cet organisme doit être géré par des spécialistes, pour d'autres, ce n'est qu'un instrument politique visant à asseoir davantage la mainmise des différents pouvoirs sur une instance dont le rôle est crucial, vu l'importance du secteur qu'elle gère. Une petite comparaison avec des pays voisins et même européens est nécessaire pour comprendre le pourquoi du choix porté, en Algérie, sur la personne de Miloud Chorfi, alors qu'il est connu de tous pour être "un ami" du régime en place.
En Côte d'Ivoire, cette instance est appelée "la Haute autorité de la communication audiovisuelle". Elle est composée "de douze membres non permanents nommés par décret pris en Conseil des ministres sur présentation du ministre chargé de la Communication". Le président n'est autre qu'"un professionnel de la communication, désigné par le président de la République". Les autres membres sont désignés par d'autres institutions de l'Etat et seulement "trois représentants des organismes professionnels de la communication audiovisuelle, à savoir un journaliste professionnel de l'audiovisuel, un ingénieur des médias et un professionnel de la production".
La Côte d'Ivoire, qui n'est pas connue pour être un exemple du respect de la liberté d'expression et de la presse, ne donne aucune opportunité à des experts et professionnels "indépendants" de figurer sur la liste des responsables de cette instance. Mais il faut relever que le président est choisi parmi les professionnels de la communication. Même topo au Maroc. "La Haute autorité de la communication audiovisuelle" est un organisme indépendant "créé le 31 août 2002 par décret royal" avec pour but "de réguler le paysage audiovisuel marocain, public et privé". Cette instance "est composée du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle qui est l'organe délibérant et de la Direction générale de la communication audiovisuelle" qui est chargée d'exécuter les décisions.
Le Conseil supérieur de la communication comprend neuf membres, "dont le président et quatre membres nommés par le roi, ainsi que deux membres nommés par le Premier ministre". "Deux autres membres sont nommés, l'un par le président de la Chambre des représentants et l'autre par le président de la Chambre des conseillers." Donc au Maroc, pas de place pour des désignations hors du circuit de Sa Majesté. En Tunisie, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a été installée par le président Moncef Marzouki. Son président, Nouri Lejmi, est enseignant à l'Institut de presse et des sciences de l'information (IPSI). Il est secondé par huit autres membres, également nommés. En Tunisie, cette haute autorité sera, comme toutes les instances constitutionnelles, désignée par l'Assemblée nationale et les membres seront élus à la majorité simple. En France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, (CSA) est composé de neuf conseillers. Bien qu'ils soient nommés par décret du président, seuls trois d'entre eux sont désignés par lui. Le nombre des membres passera, bientôt, de neuf à sept membres, dont la nomination associera davantage le Parlement afin de "renforcer l'indépendance", avaient plaidé plusieurs responsables français récemment. Actuellement, c'est Olivier Schrameck qui est à la tête de cette instance. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'un DESS de droit public et ancien élève de l'Ecole nationale d'administration.
Avec cette comparaison, l'on constate que dans les pays respectueux du principe démocratique de la liberté d'expression, cette instance est confiée à des professionnels.
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