Un conseil de wilaya a été consacré à l'état d'avancement des projets de réalisation des collèges d'enseignement moyen, lundi, sous la présidence du wali, Abdelkader Bouazgui, en présence des chefs de daïra concernés par ces opérations, du DLEP et de ses subdivisionnaires, des représentants de bureaux d'études et d'entreprises de réalisation ainsi que des responsables de la direction de l'éducation. Le wali a rappelé à l'assistance qu'il est temps de rentabiliser cette opportunité en vue d'aller dans le sens du développement tant attendu par la population de la wilaya. "Au total, ce sont plus de 300 milliards de dinars tous paliers confondus qu'il faudra investir efficacement. Il est aussi temps de converger vos efforts pour une véritable force de travail. Ainsi, vous serez une force de proposition et de concertation. Ce sont des défis à relever", dira d'emblée le wali aux entrepreneurs qu'il exhorte à faire preuve de sérieux pour la promotion de leurs entreprises respectives. Le wali insistera dans son intervention sur la nécessité de respecter les engagements pris lors de cette plénière pour permettre aux élèves de la wilaya d'étudier dans les meilleures conditions. "C'est une opportunité à ne pas rater. Avec la réception de 22 lycées programmés et autant de collèges, l'on passera de trente-deux élèves par classe à vingt élèves", observe-t-il. Ensuite, le représentant de la direction de l'éducation a dressé un large constat concernant les collèges pris en charge par son secteur. Il commence par les CEM inscrits dans le cadre des intempéries de 2012, à savoir le CEM d'Abizar, celui d'Agoussim et celui de Beni Zekki. Par ailleurs, il s'étalera sur l'état d'avancement des travaux des autres collèges qui ne sont pas vraiment appréciables, tels que le CEM base 5 à Zekri, CEM base 5 à Ath Mahmoud, dont les contraintes sont nombreuses, CEM base 7 à Azazga, CEM base 7 à Boukhalfa, CEM de Tamda et celui de Tizi Ouzou - Oued Fali. De leur côté, les entrepreneurs se sont efforcés de justifier les retards dans la réalisation des projets qui leur sont confiés. En dépit de cela, ils promettent de les livrer à la rentrée scolaire prochaine, bien que les taux d'avancement soient peu convaincants. De son côté, Mustapha Banouh, en sa qualité de DLEP, a constaté que dans la plupart des projets en cours de réalisation, les délais contractuels sont tous dépassés. A ce sujet, le wali lui suggère de passer aux résiliations dans le cas où les entreprises seraient à la traîne. Selon le DLEP, pour le moment, les CEM d'Assi Youcef et de Betrouna sont réceptionnés, alors que le CEM base 5 de remplacement à Aït Yahia Moussa peut être livré en novembre sans la demi-pension. Le chef de la daïra de Draâ El-Mizan dira que ce n'est pas normal, car les élèves qui seront scolarisés dans ce collège viennent de milieux défavorisés. A l'exception du CEM base 6 d'Aït Aïssa Ouziane (Mâatkas) dont le taux d'avancement est de 60%, les autres vacillent entre 10 et 15%. L'on saura que le CEM de Tamdikt (Tizi Ghennif) est à 47%, le CEM de Sidi Naâmane à 15%, le CEM d'Iflissen à 27%, le CEM de Tifrest à 10%, le CEM d'Aït Chaffa à 10%, le CEM d'Akerrou à 10% et le CEM d'Aït Toudert à 15%. Eu égard à ces taux d'avancement, il n'est pas sûr d'assurer la livraison de ces collèges, quand on sait que de nombreuses contraintes ne sont pas aplanies.