La polyclinique de Babor (au nord-est de Sétif) qui assure la prise en charge des patients de la commune, ainsi que celle de Serdj El-Ghoul, voire des patients venus de la commune d'Irraguen relevant de la wilaya de Jijel, manque toujours de moyens humains et matériels. Selon le premier responsable de la commune, cette structure de santé ne dispose toujours pas de médecins spécialistes, généralistes et même des paramédicaux pour assurer la prise en charge des villageois. "Les habitants continuent de faire le déplacement vers les hôpitaux de Sétif et Aïn El Kébira", nous dira notre interlocuteur. La structure de la localité ressemble beaucoup plus à une salle de soins où ne sont assurés que les consultations générales, les pansements et les injections pour les citoyens de la commune et des localités avoisinantes. "Ici, on n'a pas de femmes infirmières. Pour les injections, les femmes du village ont recours aux femmes travaillant au niveau des pharmacies, sinon se rendre à Ain El Kebira à une vingtaine de kilomètres", nous dira un habitant du village. A. L.