Laisser-aller à Boumerdès : Ces égouts qui se déversent directement dans la mer Des centaines de mètres cubes d'eaux usées s'écoulent chaque jour que Dieu fait directement dans la mer à la plage de Boumerdès. Ces eaux usées qui viennent de la cité Allilguia- Est et de nombreuses autres habitations limitrophes longent l'oued Boumerdès et se déversent directement dans la plage. "D'habitude au mois d'août l'oued est sec, cette année ça coule encore et surtout ça sens mauvais, c'est pourquoi nous avons décidé de suivre l'itinéraire de cet oued et nous avons découvert que des centaines d'habitations y déversent leurs eaux usées", indique notre interlocuteur. Bien qu'une station de relevage de l'ONA existe au front de mer, ces eaux usées échappent à tout contrôle, a-t-on constaté sur place. Ce sont ces égouts qui sont à l'origine de la prolifération des moustiques qui ont fait des "ravages" cette année dans la commune de Boumerdès. Ainsi on est loin des affirmations des services de l'hydraulique qui continuent d'affirmer que le réseau d'assainissement est réalisé à 100% dans la commune de Boumerdès. Pour rappel et selon un document du Centre national d'études et de recherches appliquées en urbanisme(CNERU), plus de 110 631 m3 d'eaux usées domestiques sont rejetés en pleine nature au niveau de toute la wilaya de Boumerdès. Le même document fait état de plus de 13 545 fosses septiques recensées au niveau de la wilaya de Boumerdès dont certaines se trouvent au chef-lieu de wilaya. M. T. Route reliant Boghni à Draâ ben Khedda (Tizi Ouzou) : Prolifération des débits de boissons alcoolisées et de la prostitution C'est à travers une lettre virulente empreinte de dégoût et de désespoir que les représentants des comités de villages d'Ighendoussen et d'Adhebagh, appuyés par la coordination des villages de Boumahni (Aïn Zaouia), dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont interpellé, une nouvelle fois, les autorités concernées afin de prendre les mesures nécessaires en vue de mettre un terme à la prolifération de débits de boissons alcoolisées ainsi que la prostitution au lieu-dit Ammar-Taliche, situé sur le CW 128 reliant Boghni au Pont noir. "Nous venons par la présente lettre vous signaler qu'un groupe d'individus s'adonnent à des pratiques honteuses à ciel ouvert et ce depuis des mois. Un vacarme qui dure toute la nuit usant même de hauts parleurs, diffusant de la musique à hauts décibels", écrivent-ils dans cette nouvelle interpellation dont nous détenons une copie. Et de poursuivre : "A cela s'ajoute deux autres lieux de vente de boissons alcoolisées ouverts de manière clandestine au niveau du douar de Boumahni et plus précisément à Ath Maâmar et à Laâziv n'Cheikh dans la commune de Aïn Zaouia, relevant de la daïra de Draâ El-Mizan. Nous dénonçons ces pratiques touchant même à l'intimité des villages." Les rédacteurs de cette lettre souhaitent que leurs appels de détresse trouvent une oreille attentive auprès des autorités de la wilaya et surtout des responsables sécuritaires (ANP, Gendarmerie et Sûreté nationales) en vue d'en finir avec cette situation dangereuse qui risque d'engendrer des conséquences fâcheuses. F. I.