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Atout ou boulet pour la réélection de Bush ?
Dick Cheney
Publié dans Liberté le 13 - 07 - 2004

Le vice-président américain Dick Cheney a eu une longue carrière gouvernementale, mais certains jugent qu'il est désormais temps pour lui de quitter la vie publique, devant la dégringolade de sa popularité dans les sondages.
Les positions musclées prises par M. Cheney pour justifier la guerre en Irak et les accusations, venant surtout des rangs démocrates, sur les retombées financières juteuses du conflit irakien pour Halliburton, la compagnie qu'il dirigeait auparavant, expliquent en partie cette chute de popularité. Certains républicains commencent à s'en inquiéter, craignant que l'image de Dick Cheney ne souffre encore davantage face à son concurrent démocrate pour la vice-présidence, le sénateur John Edwards, dont les qualités d'orateur et le charme du Sud font oublier sa relative inexpérience politique.
À quatre mois et demi de l'élection du 2 novembre, les commentateurs se demandent maintenant si Dick Cheney n'est pas devenu un boulet pour la réélection de George W. Bush, qui, selon les sondages, est désormais supplanté de plusieurs points dans les intentions de vote des électeurs par le démocrate John Kerry. L'ancien sénateur républicain new-yorkais Alfonse d'Amato a publiquement suggéré à Dick Cheney de renoncer à faire équipe avec M. Bush pour un second mandat. Il est certes l'un des rares républicains à avoir dit tout haut ce que d'aucuns pensent en leur for intérieur. Interrogée dimanche dernier à ce sujet par la chaîne CNN, l'épouse de Dick Cheney, Lynn, a été catégorique : “Ces réflexions ne comptent pas. C'est une discussion qui ne mène nulle part. Le président a fait son choix et Dick est candidat.”
D'autres républicains sont montés au créneau pour prendre la défense du vice-président. “La base aime Dick Cheney. Il n'y a pas de campagne chez les républicains pour se débarrasser de lui”, a assuré le président du parti pour l'Etat de Washington, Chris Vance. À 63 ans, Dick Cheney a laissé son empreinte sur la politique américaine.
Il avait été secrétaire général de la Maison-Blanche durant la présidence de Gérald Ford et il était secrétaire à la Défense de George Bush père durant la première guerre du Golfe, contre l'Irak. Depuis plus de trois ans, ce conservateur pur et dur joue un rôle vital auprès de George W. Bush, et tous les experts sont unanimes pour estimer qu'aucun autre vice-président n'a eu autant d'influence.
Mais il est aussi désormais la cible de critiques constantes. Il lui est notamment reproché d'avoir fait flèche de tout bois pour justifier la guerre et d'avoir exagéré l'existence de liens entre Saddam Hussein et
Al-Qaïda. Un sondage publié par le magazine Time indique qu'en quelques jours, le sénateur John Edwards a apporté davantage en termes de popularité à John Kerry que Dick Cheney à George W. Bush.
52% des personnes interrogées jugent que John Edwards est un “bon ou excellent” colistier tandis que 9% estiment qu'il est un “mauvais” choix. 45% jugent Dick Cheney “bon ou excellent” et 32% pensent qu'il est “mauvais”. 24% affirment que le choix de John Edwards les incitera davantage à voter Kerry tandis que 11% seulement jugent que le choix de Dick Cheney les poussera davantage à voter Bush. Certains républicains estiment que le secrétaire d'Etat Colin Powell ou le sénateur John McCain, le rival de George W. Bush à l'investiture républicaine en l'an 2000, constitueraient de meilleurs colistiers.
Mais la seule personne capable de prendre une telle décision, le président lui-même, fait visiblement sourde oreille.


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