Issue de la restructuration en 2000 du secteur des postes et des télécommunications, qui avait donné naissance à plusieurs autres opérateurs, l'Agence nationale des fréquences (ANF) demeure toujours dépendante du ministère de tutelle. Pourtant, l'ANF, qui dispose d'un plan de charge stratégique, est dotée du statut d'Epic, qui devait lui assurer une certaine autonomie à l'instar des autres opérateurs de ce secteur. En effet, si les travailleurs d'Algérie Télécom ou de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications (Arpt) bénéficient des avantages offerts par de nouvelles grilles de salaire, ce n'est pas le cas des employés de l'ANF, qui demeurent toujours rémunérés conformément aux grilles du ministère, dont les dispositions prévoient des salaires jugés dérisoires par les travailleurs de cette entreprise.