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Gaïd Salah succède à Mohamed Lamari
Le président de la République a nommé hier un nouveau chef d'état-major
Publié dans Liberté le 04 - 08 - 2004

C'est un communiqué de la présidence qui a confirmé la démission officielle pour “raison de santé” du général de corps d'armée Mohamed Lamari.
Après des semaines de supputations et d'hésitations liées à la complexité des rapports internes au sommet du pouvoir, la démission du chef de l'état-major de l'ANP est désormais officielle. C'est un communiqué de la présidence de la République qui a donné ce cachet à une nouvelle rendue manifeste par l'absence du général de corps d'armée, Mohamed Lamari, lors de la visite à Alger de la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, les 17 et 18 juillet dernier. La succession a été confiée au général major Gaïd Salah, commandant des forces terrestres, en charge de l'intérim pendant les absences de Lamari.
Selon le communiqué de la présidence, publié, hier, en milieu de journée, le président de la République, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense, a reçu le chef d'état-major qui lui a présenté sa démission.
La démission a été acceptée, a précisé le communiqué qui ne donne pas d'indications sur la date de l'audience. La démission de celui qui a incarné l'image de l'armée, depuis la retraite de Khaled Nezzar, il y a plus de 10 ans, est attribuée à des “raisons de santé”.
Déjà, lors de la visite de la ministre française de la Défense, certaines sources avaient confié à Liberté que le général Lamari se trouvait en Espagne “pour des soins”. Ce déplacement semble confirmé et le chef d'état-major aurait même reçu des appels téléphoniques du président Bouteflika qui souhaitait s'enquérir de son état de santé. En France, le quotidien Le Monde avait révélé que le général Lamari se trouvait en vacances et devait reprendre ses fonctions le 22 juillet. Ce motif avait paru peu recevable pour expliquer l'absence à un important rendez-vous de celui qui avait hérité d'une délégation de signature concernant les affaires de défense depuis l'époque de Liamine Zeroual. En réalité, Lamari était déjà démissionnaire. Sa décision, annoncée par certains médias depuis la semaine dernière, remonterait aux premiers jours ayant suivi la réélection d'Abdelaziz Bouteflika pour un second mandat à la tête de l'Etat. Il n'est apparu en public que lors de la traditionnelle cérémonie des promotions du 5 Juillet.
Le président Bouteflika aurait tenté de le dissuader. De par son grade et ses fonctions, Lamari apparaissait comme le plus haut dirigeant de l'armée qui a réussi à creuser son sillon sur la scène internationale et à conquérir une grande notoriété en raison des succès de l'ANP dans la lutte contre le terrorisme. Lorsque le FIS s'était retrouvé aux portes du pouvoir en janvier 1992, le général Lamari commandait les forces terrestres.
Les observateurs le considèrent comme l'un des artisans de l'interruption du processus électoral. Il quittait ses fonctions quelques mois après pour le poste de conseiller de Khaled Nezzar, alors membre du Haut Comité d'Etat (HCE) et ministre de la Défense. Avec la montée en cadence du terrorisme et son développement inattendu, Lamari a été chargé d'organiser la lutte contre ce phénomène en prenant la direction des unités spéciales. C'est en juillet 1993, à la faveur d'une réorganisation de la hiérarchie de l'ANP que Lamari accédait à la tête de l'état-major pour succéder à Abdelmalek Guenaïzia. C'est la période où Khaled Nezzar était remplacé par Liamine Zeroual, alors en retraite, à la tête du ministère de la Défense. Depuis, Lamari a acquis la réputation d'un des hommes les plus forts du régime. En s'exprimant dans la revue El-Djeïch ou directement par le biais d'entretiens accordés à des médias nationaux ou étrangers, il est devenu la vitrine de l'armée.
À ce titre, c'est lui qui a eu à exprimer la “neutralité” de l'ANP par rapport à l'élection présidentielle du 8 avril. Une attitude interprétée dans les milieux politiques et médiatiques comme le signe d'une rupture entre l'armée et le président de la République. La lecture a été favorisée par d'autres propos du chef de l'état-major qualifiant Bouteflika du “moins mauvais des candidats” en 1999 ou encore par sa mise en garde à l'égard de quiconque souhaiterait une révision de la Constitution “à la mesure de sa personne”. Autant de prises de position qui ont conduit à des conclusions faisant du chef d'état-major, le général Lamari, l'inspirateur de la candidature d'Ali Benflis à la présidence de la République. Son successeur avait la réputation d'être un partisan de Bouteflika. Pourtant, assurent de bonnes sources, ce critère n'a pas pesé dans la nomination du général major Gaïd Salah qui a le privilège d'être le dirigeant le plus âgé au sein de l'état-major. Un critère qui a l'avantage de ne pas induire des lectures politiques mais qui n'exclut pas des changements ultérieurs dans la hiérarchie de l'ANP.
Y. K.


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