L'échec du sport national lors des Olympiades d'Athènes et l'humiliation subie par l'EN du football face au Gabon a fait réagir le premier responsable du secteur, en l'occurrence le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdelaziz Ziari. Voulant certainement préserver la sérénité des athlètes qui se préparent aux prochaines échéances, Ziari, invité hier au Forum de l'ENTV, déclare : “Je suis, à l'instar de tous les Algériens, très déçu par les résultats enregistrés par notre élite sportive. Il a fallu donc faire une analyse et une évaluation objectives de la situation avant de prononcer quoi que ce soit. Laissons passer les prochains Jeux panarabes, durant lesquels je souhaite une participation honorable de nos athlètes, puis on prendra les mesures qui s'imposent”. Et d'ajouter : “Le ministre ne polémique pas, mais je prendrai les mesures nécessaires au nom du gouvernement”. Le ministre, qui a reconnu que le sport algérien est malade, a tenu, en outre, un langage ferme vis-à-vis des fédérations sportives, en indiquant : “Finie la liberté absolue. Toutes les fédérations seront désormais contrôlées quant à l'utilisation de l'argent de l'Etat”. L'orateur a révélé, par ailleurs, que nos clubs de football, et conformément à la nouvelle loi sur le sport, seront totalement professionnels d'ici l'année 2010. K. Y.