Liberté : Avec l'introduction de la carte retrait, la banque a franchi un pas important dans son processus de modernisation, où en êtes-vous actuellement ? Bouyacoub : Je rappelle que l'aménagement d'un espace dit automatisé vient en complément de celui réalisé dans le cadre de la banque assise. C'est la configuration définitive de l'agence Badr qui s'est mise en place en deux espaces, l'un dit banque assise avec service personnalisé et l'autre automatisé. Dans le premier, nous servons le client. Dans le deuxième, le client se sert lui-même. Quelles seront les prochaines étapes ? Vous allez avoir bientôt la consultation à distance. Le client avec un code d'accès pourra consulter son compte bancaire. Il y aura par la suite l'introduction du prélèvement automatique qui pourrait intervenir vers la fin de l'année en cours, ou au plus tard, au début de l'année prochaine. Toutes ces actions de modernisation ont-elles un impact sur la clientèle ? Je ne peux pas vous dire le nombre de clients, mais je peux vous affirmer que pratiquement ce sont au moins un à deux gros clients qui viennent me voir personnellement chaque semaine. En matière d'investissements, peut-on connaître le montant des engagements de la Badr ? Globalement, au 31 décembre 2003, nous étions à plus de 400 milliards de crédits (l'équivalent d'environ 5 milliards de dollars) et la part du privé est prépondérante. M. R.