Décidément, les mouvements de protestation se suivent et se ressemblent à Sidi Bel-Abbès. En effet, après la grève illimitée observée depuis une semaine par les blouses blanches, c'était avant-hier au tour des services des impôts et du Trésor d'entamer une grève dont la durée reste tributaire de la volonté des pouvoirs à régler une fois pour toutes les problèmes en instance depuis des années, signale-t-on. Déterminés plus que jamais à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction entière de leur plate-forme de revendications, les deux structures en question partagent manifestement les mêmes revendications. Ils s'agit, en somme, de l'amélioration de leurs conditions de vie faites de désarroi et ponctuées d'amertume, ont-ils signalé. Bref, les services hospitaliers, tout comme ceux des impôts et du Trésor, n'ont pas jugé utile d'observer le service minimum comme en témoigne cette chaîne interminable constatée sur les lieux respectifs. Si les patients ont dû tenir leur mal en patience, en revanche, les services des impôts et du Trésor n'ont pas daigné répondre aux sollicitations des usagers qui ont pris à partie le premier responsable de la structure en question. Cette situation, pour le moins singulière, est sérieusement appréhendée par les enseignants et ce, à moins de trois jours des virements des salaires. B. H.