Les concessionnaires annoncent de bonnes nouvelles sur le marché qui, selon eux, connaîtra un boom inédit durant l'année en cours. Le marché algérien de l'automobile connaîtra une nette évolution d'ici à la fin de l'exercice en cours. Les concessionnaires n'hésitent pas à parler d'un taux de croissance de 40 %, voire plus. En effet, plus de 110 000 véhicules seront importés par les concessionnaires dans le circuit commercial d'ici au 31 décembre prochain. Ce qui constitue le double en comparaison avec l'année dernière. Les activités des particuliers, en revanche, ont enregistré une baisse pour arriver à 45 000 voitures introduites durant la même période. Mieux, l'année 2005 poursuivra également un rythme identique pour avoisiner les 100 000 véhicules. Cette “euphorie”, pour reprendre les termes des spécialistes de Renault, trouve son origine dans la conjoncture favorable qui a marqué le pays depuis les trois dernières années. L'amélioration de la situation sécuritaire et les stabilités politiques et macro-économiques sont autant de facteurs qui ont contribué à ce résultat. Il ne faut surtout pas oublier, néanmoins, le degré de professionnalisme auquel sont arrivés doucement mais sûrement les représentants des constructeurs mondiaux. Les concessionnaires s'attellent à se rapprocher davantage de leur clientèle en répondant de mieux en mieux à leurs attentes et autres préoccupations. Renault a, dans ce sens, bien saisi la leçon. Au moment où ses concurrents réalisaient des résultats sur le marché, lui investissait sur le long terme. Il accordait, il y a trois ans de cela, beaucoup d'intérêt à tout ce qui entoure l'acte de vente. Résultats des courses : une accélération avérée sur le marché et la première place sur le podium, du moins pour les neuf mois de l'année en cours. La recette ? Seuls les dirigeants de Renault Algérie en ont le secret. Mais en réalité, il n'y a pas de secret à ce propos. Une meilleure vision du marché, dotée d'une volonté réelle d'investir, ornée d'une anticipation sur les activités commerciales avec une dose de communication et de marketing sans oublier la cerise sur la gâteau, en l'occurrence une gamme de produits riche et variée, et le tour est joué. Cela n'arrive certainement pas du jour au lendemain. C'est un travail de longue haleine. Si le français a atteint actuellement un volume de ventes de 19 000 voitures, il n'en demeure pas moins que ses prévisions affichent un chiffre de 24 000 à la clôture du courant exercice. Son large éventail de voitures a participé fortement à la mise sur le pavois de la marque non seulement en Algérie mais dans le monde aussi. Le Scénic 2 qui a été présenté, hier, à la presse est actuellement commercialisé par Renault Algérie. Ainsi, le Scénic destiné à notre pays n'a pas subi de grands changements par rapport à celui vendu en France. On retrouve les mêmes aspects liés à l'intelligence, l'agrément de conduite d'une berline au lieu d'un véritable monospace, le design compact et la modularité. Pionnier de la catégorie des monospaces, celui qui se qualifie de “créateur d'automobiles” est également classé comme l'une des références en matière de sécurité avec, en prime, la prise en compte des spécificités du pays telles que le réseau routier, le climat, le carburant… Il y a lieu de préciser que les concepteurs de Renault redoutent l'ascension que s'est offert la Matrix, un autre monospace, mis au monde par Hyundai. “C'est une véritable alternative”, disent les spécialistes en parlant de cette voiture. Le modèle essence 1.6 115ch avec une consommation mixte (urbain et extra-urbain) de 7,2 litres/100 km est cédé à 1,4 million de dinars, la diesel dCi à 100 ch dont le moteur a une consommation de 5,1 l/100 km. Les modèles pack et privilégié sont vendus respectivement à 1,5 million de dinars et à 1,7 million de dinars. B. K.