Election d'un nouveau président, des joueurs mis en confiance, une bonne ambiance et une prestation honorable face à l'USMA à Bologhine sont autant de facteurs qui incitent à avancer que la crise que couvait le GCM est en voie de dénouement. En effet, depuis lundi dernier, le Ghali a un nouveau président en la personne de Arif Djamel, élu à l'unanimité lors de la tenue de l'AGE pourtant provoquée à l'initiative de ses opposants lesquels, curieusement, ont brillé par leur absence. Le nouveau boss est sorti de l'anonymat la saison écoulée au cours de laquelle le GCM a accédé en division une après avoir réalisé un bon parcours. Aussitôt élu, Arif Djamel a tenu à rassurer les joueurs soucieux quant à leur avenir, et le fait qu'il ait effectué le déplacement à Alger avec ses joueurs est un signe évident de sa volonté et de son attachement au club, communication qui n'a pas laissé indifférents les joueurs qui ont réussi une bonne prestation contre les Usmistes algérois ne s'inclinant que par un à zéro, dissipant ainsi le doute qui s'est installé depuis l'intersaison et qui a failli faire voler en éclats le club. Tous ces indices sont énumérés avec optimisme par les supporters qui sont à l'écoute de la moindre information à même de leur redonner espoir après avoir bu le calice jusqu'à la lie. Confiant en ses possibilités, le président Arif est convaincu que le club redressera la situation, défi qu'il lance à ses détracteurs : “Mon retour à la présidence du GCM prouve qu'il y a une justice divine, car ceux qui m'ont évincé l'ont été à leur tour par d'autres. Je regrette seulement de n'avoir pu poursuivre mon œuvre, car le club était construit sur de bonnes bases. J'avais élaboré un programme ambitieux avec un bon recrutement, une bonne préparation et la reconduite de l'entraîneur Lekkak qui a laissé une très bonne impression à Mascara puisqu'il avait réussi à faire accéder le GCM en division une avec un effectif tout juste moyen. Parce qu'il le mérite, j'ai l'intention de le faire venir au club pour épauler Henkouche et j'envisage de recruter quatre nouveaux joueurs, deux Africains et deux nationaux lors du mercato pour étoffer l'effectif actuel. Loin de moi l'idée de remettre en cause le recrutement effectué à l'intersaison, mais je pense que cette opération n'est pas réussie à partir du moment où les nouvelles recrues ne parviennent pas à se distinguer. Certes, c'est une tâche difficile eu égard au retard qu'accuse le club sur ceux qui le précèdent, mais rien n'est perdu à partir du moment où il reste une vingtaine de matches, et avec l'aide de toutes les parties, le club dépassera la crise et remontera la pente.” A. B.