Sur la plaque commémorative posée dans l'enceinte du lycée Fadhma-n'Soumer de Tizi Ouzou à l'Indépendance, pas moins de sept noms ont été omis. Ces chouhada étaient tous des anciens élèves du lycée. Dans les années 1990, on a érigé une stèle à la mémoire des martyrs. Mais voilà, non seulement les sept noms manquants n'y figurent toujours pas mais, pis encore, la première liste de la plaque commémorative a été amputée d'un nom de chahid. Ce passage à la trappe a indigné au plus haut point les anciens élèves de l'établissement. Ces derniers, qui ne s'expliquent pas cette offense faite à la mémoire de la Révolution, ont suggéré à leurs anciens camarades de financer une nouvelle plaque en marbre pour réhabiliter les chouhada oubliés, si jamais les autorités ne sont pas en mesure de le faire. Bel hommage aux martyrs en ce 50e anniversaire de la guerre de Libération nationale !