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“C'est peut-être le début d'une ouverture”
L'ambassadeur de la RASD à Alger commente la sortie de l'ancien ministre de l'intérieur marocain
Publié dans Liberté le 11 - 11 - 2004

Pour Mohamed Yeslem Beïssat, la sortie médiatique de Basri est “une réponse” au discours du roi Mohammed VI.
Les déclarations récentes de l'ancien ministre marocain de l'Intérieur, Driss Basri, au journal espagnol La Razon et à la chaîne III de la radio algérienne, sont accueillies positivement par les autorités de la République sahraouie (RASD). “Basri n'est pas n'importe qui. C'est un homme d'Etat marocain qui a travaillé pendant de longues années sur le dossier du Sahara occidental… Nous devons tous prendre note de ces déclarations, surtout quand un ex-ministre affirme que l'unique solution au conflit maroco-sahraoui est le référendum d'autodétermination”, a commenté, hier, l'ambassadeur de la RASD à Alger. Pour Mohamed Yeslem Beïssat, la sortie médiatique de Basri est “une réponse” au discours du roi Mohammed IV, prononcé notamment le 6 novembre dernier, à l'occasion de la célébration de la “marche verte”, à l'origine de l'occupation illégale du “territoire non autonome” du Sahara occidental. En ce sens que ce discours “a suscité des inquiétudes, pas seulement chez les Sahraouis et les Algériens, mais aussi chez les Marocains”. “Driss Basri est un exemple de ces Marocains inquiets”, a noté M. Beïssat.
Interrogé à s'exprimer sur le contenu des sorties médiatiques de l'ancien homme fort marocain, l'ambassadeur a soutenu : “Ce que nous retenons à notre niveau, c'est que Basri définit les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc. Il parle des accords signés entre les deux parties, tels que le plan de règlement de l'ONU de 1991 et les accords de Houston de 1997. Ses déclarations interviennent au moment où nous enregistrons une volte-face du Maroc et le désengagement de ce pays par rapport aux accords internationaux qu'il a signés avec la partie sahraouie.” Le diplomate a, par ailleurs, laissé entendre que les interventions de l'ex-ministre marocain de l'Intérieur et la visite inédite du journaliste franco-marocain Ali Lemrabet dans les campements de réfugiés sahraouis, venu interviewer cette semaine le président de la RASD pour le compte du journal ibérique El Mundo, contribueraient à l'émergence d'une nouvelle dynamique. “C'est peut-être le début d'une ouverture marocaine, pour faire découvrir une réalité longtemps occultée. Nous ne pouvons que nous féliciter d'un tel développement. Quand les Marocains connaîtront toute la vérité sur le conflit du Sahara occidental, le pouvoir aura alors du mal à jouer le double langage”, a indiqué Mohamed Yeslem Beïssat. Ces propos, à la fois mesurés et optimistes, de l'ambassadeur de la RASD à Alger ne peuvent néanmoins faire de l'ombre aux interrogations suscitées par la sortie médiatique de l'artisan de la “marche verte”, qui se qualifiait avant-hier comme “un citoyen parisien paisible” et par l'intérêt d'un Lemrabet, partisan de l'autonomie du territoire sahraoui, aux dirigeants du Polisario. Cela, d'autant que les Marocains, les Français et le gouvernement socialiste espagnol cherchent à outrepasser le plan Baker, en poussant vers de nouvelles négociations entre les parties. N'est-ce pas Basri qui, sur les ondes de la radio algérienne, commentait le dernier plan onusien, en se demandant s'il était utile ou non d'organiser un référendum d'autodétermination après une période d'autonomie de près de 5 ans ? N'est-ce pas aussi Mohamed Abdelaziz, le président de la RASD, qui, dans une interview accordée à l'hebdomadaire marocain Al Bidaoui (édition du 2 novembre dernier) déclarait que “notre expérience dans les négociations avec le Maroc ne nous encourage pas beaucoup dans ce sens”, sans fermer la porte “au dialogue et aux négociations” ?
H. A.


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