En marge de sa visite de travail et d'inspection, et sous la pression des syndicats (Unpef et FNTE) des intendants qui se sont rassemblés devant le lycée Fellaoucen, la dernière étape de sa visite, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a improvisé une rencontre avec les représentants de 10 wilayas de l'Ouest, mais le dialogue de sourds s'est achevé par une promesse de la ministre : "Reprenez le travail et nous entamerons un dialogue franc pour trouver des solutions durables. Vous êtes en train de pénaliser les scolarisés", a martelé la ministre de l'Education, qui reste inflexible tant elle est convaincue de la justesse de ses décisions. En effet, après 2 mois de débrayage, le bout du tunnel est encore loin. Les intendants réclament au moins 9 primes et la définition de leurs responsabilités, selon la déclaration de l'Unpef remise à la presse. Après deux heures de débat, souvent houleux, aucun résultat palpable. Auparavant, la ministre a visité un nouveau CEM de remplacement suite à la démolition d'un collège en préfabriqué contenant de l'amiante. Les travaux sont en cours d'achèvement. "Le collège sera livré fin novembre", affirme la chargée du bureau d'études. Notons que la ministre a rappelé qu'"Oran accuse du retard dans les infrastructures scolaires qu'il faut combler". Lors du point de presse, Nouria Benghebrit a répondu aux inquiétudes des parents au sujet de la violence scolaire où la ministre a une approche très pragmatique. "Plus de violence sur les enfants par les éducateurs" et plaide pour "éviter la surcharge des devoirs", dira-t-elle. Quant à la fiche de synthèse au bac, elle a clarifié ses objectifs : "La fiche de synthèse sera prise en compte pour le choix de la filière universitaire, mais après l'obtention du bac. Pas de rachat !", a-t-elle conclu.