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Les élus de l'opposition gèlent leurs activités au sein de l'APC POUR DENONCER "LA GESTION CATASTROPHIQUE" DU CHEF DE DAIRA ET DU P/APC D'IFRI-OUZELLAGUEN
Le cas d'immolation par le feu dont a été victime, le 11 novembre, un jeune citoyen, de surcroît fils de moudjahid, suite à la décision des autorités locales de procéder à la démolition de son habitation familiale, aura été la goutte qui a fait déborder le vase. Des élus à l'APC d'Ouzellaguen, dont ceux du RCD, du FFS et de la liste indépendante dénommée Le Changement viennent de rendre publique une déclaration incendiaire, dans laquelle ils tiennent à dénoncer "la gestion catastrophique et interminable du problème des cités de recasement" construites en 1958 par l'armée coloniale. Une gestion caractérisée, selon eux, par des passe-droits, des inégalités, la surenchère et la corruption ainsi que des promesses électoralistes de recasement, et ce malgré les multiples mises en garde et dénonciations. À noter que le cas d'immolation par le feu dont a été victime, le 11 novembre, un jeune citoyen, de surcroît fils de moudjahid, suite à la décision des autorités locales de procéder à la démolition de son habitation familiale, sise à la cité de recasement dite Si-Nacer, aura été la goutte qui a fait déborder le vase. Alors que la situation était déjà explosive depuis la dernière opération de distribution de logements RHP (résorption de l'habitat précaire), remontant à la fin de l'année précédente, et dont la liste de bénéficiaires a été largement contestée, cette tragédie d'immolation est venue ajouter de l'huile sur le feu, puisqu'elle a fini par pousser à bout ce bloc d'élus se réclamant de l'opposition, et le faire sortir de ses gonds. "Ne pouvant en aucun cas cautionner ni cette gestion catastrophique, ni cette corruption, ni cette tragédie, encore moins cette indifférence humaine de la part du chef de daïra d'Ifri-Ouzellaguen et du président d'APC, nous déclarons, par la présente déclaration, geler toutes nos activités d'élus au sein de l'APC d'Ouzellaguen, jusqu'à ce que toute la lumière soit faite sur le dossier du logement social (RHP) et que les responsables de cette situation catastrophique et tragique répondent de leurs actes", affirment-ils dans leur déclaration. À ce titre, les mêmes membres de l'APC d'Ouzellaguen demandent "solennellement et publiquement au ministre de l'Intérieur et au ministre de l'Habitat d'ouvrir une enquête exhaustive et approfondie sur tout le dossier du logement à Ouzellaguen". Pour rappel, des acteurs de la société civile, à l'instar de Tighilt Rabah, coordinateur de la daïra d'Ifri-Ouzellaguen de l'Union nationale des associations et comités de soutien (Unacs) au programme du président de la République, et un groupe d'habitants de la cité Si-Nacer, ont déjà interpellé les pouvoirs publics sur cette gestion opaque et fortement décriée du dossier de logements RHP, tout en demandant la mise en place d'une commission d'enquête sur la gestion du secteur de l'habitat, notamment le programme de logements destinés à l'éradication de ces habitations précaires, devenues "un véritable fonds de commerce". K O