Dans la commune de Serdj El-Ghoul (au nord-est de Sétif), l'animation culturelle, artistique et sportive, ainsi que les loisirs des jeunes font lourdement défaut. En effet, les jeunes de cette région déshéritée souffrent d'un manque flagrant de structures dédiées à la jeunesse et aux enfants. Après la fermeture de la seule maison de jeunes de la commune maison de jeunes depuis plusieurs années, hormis le projet d'une bibliothèque communale, aucun autre projet n'a été octroyé à la commune. Selon des jeunes rencontrés sur place, la maison de jeunes, dont le siège se trouve dans un vide sanitaire d'un immeuble, est actuellement à l'abandon. Le siège est dans un état lamentable. Outre l'exiguïté des lieux, la structure est complètement saccagée. "Le terrain du stade communal est complètement défoncé. Il est impraticable et nous ne pouvons pas y programmer un match de football. Notre équipe de foot a été exclue de la compétition par manque de stade valable. L'année passée, notre équipe recevait ses adversaires au stade de Babor, malheureusement ce n'est pas le cas cette année", nous dira avec amertume, Mohamed un jeune sportif du village. Par ailleurs, parler d'internet et de cybercafé relève du miracle. En effet, la localité est privée de cet outil car aucun cybercafé n'existe pour servir les étudiants de cette localité en matière de recherches scientifiques. "Pour faire de la recherche ou des exposés, nous devons parcourir une vingtaine de kilomètres pour nous rendre à Aïn El-Kebira", dira un lycéen qui s'interroge sur l'utilité des labo-informatique ouverts au niveau des CEM et lycées. A. L