Un groupe de citoyens au nombre de 4, tous des cousins et résidant au bourg de Sidi Mahidine (commune d'El Gueithna, daïra de Bouhanifia), s'était rendu en cette journée du dimanche 28 novembre à l'intérieur de la forêt de Stamboul, bravant l'interdiction imposée par les forces de sécurité, dans la but de récupérer la pièce détachée des nombreux véhicules abandonnés par les groupes armés à l'époque où ils sévissaient dans la région. Ces 4 cousins ont été surpris par 6 terroristes qui se réfugiaient à l'intérieur de cette espace boisé. Après les avoir questionnés sur les raisons de leur présence dans ces lieux et en guise de punition, ils les ont tabassés à coups de crosse de leurs armes. L'un des cousins, le dénommé Benkartab Ali Cherif, âgé de 36 ans, marié et père de 2 enfants, a tenté d'opposer une résistance, mais il a été abattu par balle. les 3 autres, blessés à différents endroits de leurs corps, ont été relâchés et ce sont eux qui ont alerté la gendarmerie de Hacine. Les éléments des services de sécurité (gendarmes, militaires et gardes communaux) se sont rendus sur les lieux découvrant le corps sans vie de la victime dont la dépouille a été évacuée vers l'hôpital de Mascara et une opération de ratissage a été déployée. Rencontré dans les locaux de la gendarmerie de Hacine, le dénommé Benkartab Lakhdar, sérieusement blessé car frappé à la tête, aux yeux et aux côtes nous a déclaré : “Bien avant d'atteindre le lieu où sont parkés les véhicules, nous avons été surpris par le groupe des terroristes au nombre de 6 et armés de kalachnikov. Au moment où les coups de crosse pleuvaient sur moi, j'ai sorti un cran d'arrêt et j'ai essayé de me défendre. Je me suis accroché avec l'un des terroristes et j'ai même réussi à lui arracher son arme, une kalachnikov mais je n'ai pas su m'en servir. Mon cousin a été tué, et nous trois avons été relâchés, tous massacrés à coups de crosse, de pied et de tête. L'un d'eux m'a traité de “taghout” et m'a même menacé de me tuer si jamais je remettais les pieds à Stamboul.” A. B.