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40e partie
Ma vie, mon destin
Publié dans Liberté le 23 - 12 - 2014

Résumé : Après le départ hâtif de Wassila, Athmane remonte chez lui. Il était las et voulait se reposer. Khadidja lui reprochera ses abus d'alcool et le traite de porc... La moutarde lui monte au nez, et il la brutalise, tout en l'accusant d'être la cause de ses malheurs. Il s'enferme ensuite dans la salle de bains, et la jeune femme donne libre cours à son chagrin.
Wassila arrive au salon et constate au premier coup d'œil que Feriel lui faisait la tête. Cela se comprenait se dit-elle en la saluant. Cette dernière l'embrasse froidement, et se retourne vers sa cliente, sans lui prêter le moindre intérêt.
La jeune femme enfile sa blouse et s'occupe des clientes les plus pressées. L'une voulait une épilation des sourcils, l'autres juste un "tuchin" et la troisième un maquillage très discret, car, lui dit-elle, son mari n'aimait pas la voir ressembler à une poupée de cire.
Wassila allait de l'une à l'autre de ses abonnées, et tentait autant que cela lui était possible de satisfaire les plus récalcitrantes.
Vers la mi-journée, elle s'accorde une pause de quelques minutes et décide d'aller discuter avec Feriel. Cette dernière ayant terminé son travail était en train de se limer les ongles.
-Alors Feriel, on s'occupe de sa petite personne... ?
-Oui... Comme tu le vois, je me permets quelques extravagances.
-Mais non, voyons ! N'avons-nous pas le droit nous aussi d'être coquettes, d'autant plus que nous sommes bien placées pour cela ?
-Hum... Si tu le dis, lui répondit la jeune fille, tout en continuant à regarder ses ongles...
Wassila s'assoit et toussote avant d'entamer :
-Désolée pour hier soir Feriel ma sœur... Mais je ne pouvais trop m'attarder au téléphone...
Feriel relève la tête et lance d'une voix exacerbée :
-Pourtant, d'habitude, tu ne regardes ni l'heure tardive ni le coût de la communication... Combien de fois n'avons-nous pas passé des heures à discuter sans interruption, et parfois même jusqu'aux premières lueurs de l'aube.
Wassila lui entoure les épaules :
-Ne te fâche pas Feriel. Je vais te raconter tout ce qui s'était passé avec Lyès ... Hier soir, à mon retour à la maison, j'ai rencontré Athmane... Je t'avoue qu'il m'avait mis les nerfs en boule... Il était saoul et débitait des sottises... Alors, tu comprends, il m'a mise de mauvaise humeur, et je suis rentrée chez moi comme une folle. Je craignais sa réaction... Il avait deviné que je revenais d'un rendez-vous galant.
Feriel hausse les épaules :
-Tant mieux... Il ne va tout de même pas s'imaginer que tu vas l'attendre toute la vie...
-Mais il ne veut pas entendre parler d'un autre homme dans ma vie. Le drame est là ! J'ai passé la nuit à imaginer les scénarios les plus fous...
Si jamais Khadidja apprenait quelque chose à notre sujet, je suis perdue... Lyès ne devrait rien savoir sur cette histoire.
-Comment le saura-t-il ?
-Je ne sais pas moi... Peut-être qu'aveuglé par la jalousie, Athmane ira le mettre au courant de notre relation.
Il ne pourra rien prouver... S'il persiste dans son comportement, dépose plainte contre lui.
-Tu n'y penses pas... ! Je vais avoir la famille et Khadidja sur le dos... Je deviendrais rapidement la damnée du quartier... Alors ni Lyès ni un autre homme ne souhaitera m'approcher, et encore moins faire de moi la compagne de sa vie... Je serai perdue à jamais.
Feriel soupire :
-Combien de fois t'avais-je mise en garde contre Athmane...
Un homme marié ne pourra engendrer que des ennuis... Tu as persisté dans cette relation qui ne te menait à rien. Et maintenant tu en appréhendes les conséquences.
Comme Wassila se taisait, Feriel demande :
-Comment trouves-tu Lyès ?
-Bien... Je ne pensais pas qu'on allait discuter ensemble durant de longues heures, sans nous lasser, alors qu'on venait à peine de faire connaissance.
-Si je comprends bien, le courant est passé sans encombre.
-Oui... Lyès veut se marier et fonder rapidement un foyer...
-Alors qu'attends-tu... ?
-L'ultime décision qui ne pourra venir qu'après mûre réflexion... Des deux côtés bien sûr...
-Le laps de temps nécessaire, avant de faire le grand pas...
-Oui, Feriel... Cependant, je sens que je pourrais fermer les yeux et donner une réponse positive à Lyès... C'est un homme très sûr de lui, qui a son expérience de la vie, et qui n'aspire plus qu'à trouver la paix de l'âme et la sérénité.
-Que veux-tu donc de plus ?
-Rien bien sûr. Seulement, Lyès veut vivre avec sa mère. C'est son droit le plus absolu. Il faut que je sois certaine de pouvoir partager ma vie avec cet homme et sa famille... Il m'a dit que sa mère avait souffert pour les élever, et qu'il avait dû abandonner ses études pour l'aider... Tu ne m'avais pas dit que Latifa la rousse était sa sœur.
-Je voulais te laisser le découvrir toi-même... Tu y vois un inconvénient ?
(À suivre)
Y. H.


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