Les 414 véhicules du Dakar se sont élancés dimanche dernier (4 janvier 2015) pour un grand rallye de plus de 9 000 km à travers l'Argentine, le Chili et la Bolivie. Et si le duel attendu entre Mini et Peugeot dans les Andes, le désert de l'Atacama chilien ou le Salar d'Uyuni en Bolivie, le 37e rallye Dakar, qui a pris le départ de Buenos Aires, aura une saveur africaine avec le retour en force de Peugeot, 25 ans après, pour contrer la domination des Mini. Victorieux depuis trois ans, les bolides du tenant du titre espagnol Nani-Roma ou du Qatari Nasser Al-Attiyah (vainqueur 2011 sur Volkswagen) voient débarquer un adversaire de taille avec la marque au Lion et ses trois buggies 2008 DKR. Les 414 véhicules engagés ont pris le départ pour une boucle de 9 200 km, dont 4 700 km de spéciales chronométrées, qui les ramènera le 17 janvier dans la capitale argentine, après une escapade au Chili et en Bolivie. Un quart de siècle après son grand chelem africain 1987-1990, avec les 205 et 405 des Finlandais volants Vatanen et Kankkunen, Peugeot n'a pas lésiné sur les moyens, avec en figure de proue Stéphane Peterhansel, le Monsieur Dakar, 11 victoires (six en auto, cinq en moto), débauché chez Mini justement. A côté de lui, on trouvera le Matador espagnol Carlos Sainz, vainqueur 2010 sur Volkswagen, et un autre Français, Cyril Despres, victorieux cinq fois en moto. Côté moto, la situation paraît plus simple : tenant du titre avec l'Espagnol Marc Coma, le constructeur autrichien KTM entend signer à Buenos Aires sa 14e victoire d'affilée. SYNTHESE : R. A.