AïN TEMOUCHENT: La déperdition scolaire en question 25 lycéens des classes de terminale ont quitté définitivement et volontairement leurs bancs de classe pour des motifs qui restent jusque-là inconnus. C'est ce qu'a révélé Hireche Hidayet, directrice de l'éducation nationale de la wilaya d'Aïn Témouchent. Elle n'a pas caché son désappointement face à ce phénomène de déperdition scolaire en pointant du doigt les parents qui, selon elle, ont une grande part de responsabilité. "J'ai adressé une correspondance à l'Office régional des examens et des concours d'Oran (Orec) en l'informant sur le cas de ces 25 élèves et futurs candidats au baccalauréat qui ont quitté définitivement leur scolarisation. Ces élèves sont issus de plusieurs établissements du secondaire dont ceux du chef-lieu de wilaya et de Béni-Saf", a-t-elle indiqué tout en précisant, "que les instructions du ministère sont claires avec l'élaboration des fiches synthétique et d'évaluation". Mme Hireche s'est interrogée sur le sort qui sera réservé à ces élèves alors qu'ils n'ont été ni écartés ni radiés sur décision du conseil de discipline. Et pourtant, selon elle, à chaque rentrée scolaire, des parents se manifestent pour revendiquer le droit de réinscription de leurs enfants en dépit de leurs âges, à l'exemple de ceux nés en 1995 pour ce qui est de l'année scolaire en cours dont certains ont séché leurs cours dès la fin du 1er trimestre. Au sujet de la déperdition scolaire, M. Hamadi, directeur du Centre de conseil et d'orientation, a indiqué que son institution a enregistré au cours de la saison scolaire écoulée des taux plus ou moins importants à travers les trois paliers de l'enseignement, y compris les élèves qui ont été exclus par le conseil de discipline, avec 0,17% dans le primaire, 9,24% dans le cycle moyen et 26,97% dans le cycle du secondaire, qui reste tributaire du taux de réussite au baccalauréat. M. LARADJ Relizane : La précarité sociale au seuil du siège de la wilaya La précarité sociale, à son degré le plus extrême, s'est invitée au seuil même de la wilaya de Relizane. Saddam Aïcha, l'ultime exclue de l'opération de relogement des occupants du bidonville de Oued Djanti, effectué le 3 décembre dernier à Zemmora, poursuit courageusement son combat solitaire en tenant un sit-in permanent devant le siège de la wilaya de Relizane, apprend-on du représentant de la Laddh. "Son sort est désormais entre les mains du wali de Relizane", indique notre source, qui précise que la dame en question a été reçue en audience, mardi dernier, par le chef de cabinet de la wilaya de Relizane qui a écouté ses doléances et l'a assurée que son cas sera soumis au premier responsable de la wilaya. Femme de ménage dans le cadre du filet social, ayant à charge un fils âgé de 5 ans et une sœur inadaptée mentale âgée de 28 ans, cette dame a dégringolé l'échelle sociale jusqu'au dernier degré de la précarité suite à son divorce. Evincée dans un premier temps avec 25 autres familles de l'opération de recasement effectuée le 3 décembre dernier à Zemmora, elle sera exclue également du 2e relogement dont bénéficieront une vingtaine de familles, qui aura lieu quelques semaines plus tard. En dépit du fait qu'elle figurait parmi les 5 familles qui ont tenu un sit-in permanent devant la wilaya, du 20 décembre au 8 janvier derniers, son nom ne figurera pas sur la liste de relogement puisque 4 familles ont bénéficié d'un toit. M. Seghier Dérapage d'un bus à Tiaret: 21 blessés à Aïn Bouchekif Moins d'une semaine après l'accident tragique de Aïn Dheb, le tronçon Aïn Bouchekif-Tiaret, sur la RN40, a connu, en début de matinée de ce dimanche, un autre accident qui s'est soldé par 21 blessés. Il s'agit, en effet, du dérapage d'un bus de transport du personnel de la SNVI de Aïn Bouchekif, survenu suite à la perte de contrôle du véhicule, occasionné par une chaussée glissante. Les blessés ont été évacués vers l'EPH Youcef-Damerdji où ils ont reçu des soins. Selon le directeur de l'EPH, deux blessés ont été gardés en observation alors que les autres ont quitté l'hôpital, sachant que leur état ne relève d'aucune gravité. R. SALEM