"L'Algérie est, pour nous, un pays prioritaire dans la région Mena, au même titre que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes, l'Egypte et le Liban", a déclaré d'emblée à un groupe de journalistes nationaux, Karim al-Alaoui, directeur général Moyen-Orient, Turquie et Afrique chez Boehringer Ingelheim. Le groupe allemand, qui n'opérait dans le pays que par le truchement d'un intermédiaire, a décidé, en 2012, de s'installer à travers un bureau de liaison et d'investir plus conséquemment. "Nous nous inscrivons dans la stratégie des autorités algériennes en investissant dans la production via un partenaire local. Dans un ou deux mois, nous finaliserons le contrat pour fabriquer un produit de l'HTA (hypertension artérielle, ndlr)", a-t-il informé. L'opérateur pharmaceutique met à profit le site de production de son partenaire pour sortir d'une usine algérienne sa molécule et la commercialiser en 2016, selon les prévisions. "C'est une politique de Boehringer de rationnaliser les usines existantes au lieu de les dupliquer", a précisé Karim al-Alaoui. Le montant de l'investissement ? "Il est difficile à évaluer. Nous supporterons le coût du transfert de la technologie", a-t-il répondu de manière assez évasive, ne voulant pas trop dire sur une procédure en cours. S. H.