Mécontents des services offerts par cette assurance qui garantit, en cas de sinistre, les véhicules des personnels de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la culture, de la jeunesse et des sports, de la formation professionnelle et de la communication, des clients de la Maatec ont affiché leur courroux face aux lenteurs que met cette dernière dans l'étude et le remboursement de leurs frais de réparation. "Cela fait plusieurs mois que j'attends mon chèque, mon véhicule a pourtant été réformé par un expert et même un rapport de police fait foi", dira un enseignant. Abondant dans le même sens, un autre client nous dira qu'il attend depuis une année son remboursement et que son véhicule est à l'arrêt. Beaucoup d'assurés, en effet, font face aux retards des remboursements loin de couvrir les frais réels, et ils promettent déjà de quitter la Maatec pour d'autres compagnies d'assurances où, disent-ils, "les services sont meilleurs". A la direction de cet organisme, on reconnaît certaines insuffisances dans la gestion et on œuvre pour une réorganisation qui entraînerait "plus de rapidité dans la gestion des dossiers des assurés", nous dit-on. Par ailleurs, selon une source fiable, la Maatec envisagerait de convertir son statut en compagnie d'assurances et ajouterait à ses services d'autres produits tels que l'assurance élèves (lors des déplacements et excursions) et les responsabilités civiles. H. L