À travers une déclaration rendue publique, l'Association nationale des parents d'élèves (ANPE), via son bureau de Bouira, une des wilayas connaissant depuis plusieurs années un classement défavorable lors des résultats des examens, s'insurge contre les pratiques des syndicats de l'éducation nationale ayant systématiquement recours à la grève. C'est ainsi que l'association déplore l'absence de cohésion entre les différents syndicats de l'éducation ayant appelé à une grève de deux jours demain et après-demain, tout en dénonçant "de telles actions qui se basent sur le chantage en prenant nos enfants en otage". Toujours dans ce document, l'association souhaite être associée aux prises de décisions de ces syndicats "afin de trouver un terrain d'entente entre la base et la tutelle et œuvrer à satisfaire les revendications, comme nous ne pouvons séparer les deux droits constitutionnellement reconnus, à savoir le droit de l'éducation des enfants et le droit de grève des travailleurs". L'Association nationale des parents d'élèves se dit également surprise par cette action de grève "étant donné que le ministère a pris en charge une très grande partie des revendications syndicales et laisse toujours les portes ouvertes pour le dialogue, c'est pour cette raison que nous pensons qu'il y a des intérêts occultes derrière cette action et dont les seuls perdants sont les élèves et leurs enseignants". Pour M. Tebbal, la suppression du seuil des cours pour l'examen du baccalauréat et l'introduction de la fiche de synthèse pour les nouveaux bacheliers, ainsi que la suppression de la deuxième session d'examen de fin de cycle primaire constituent des points positifs pouvant inciter l'élève à fournir plus d'efforts, améliorer son niveau et permettre aux parents de mieux suivre le cursus de leurs enfants. H.B.