Cette opération de maintenance du patrimoine bâti touchera dans un premier temps une quinzaine d'édifices. L'embellissement du patrimoine biens immeubles du centre-ville se trouve à l'avant-garde des préoccupations de l'APC d'Alger-Centre, voire en tête de la feuille de route à laquelle s'est astreinte la direction de l'urbanisme et de l'équipement. Au total de l'intitulé du projet du patrimoine bâti, figurent les travaux de maintenance d'une quinzaine d'édifices, dont le plancher-terrasse de l'immeuble sis au 151, chemin Sfindja (ex-Laperlier), qui a été dûment réparé eu égard au savoir-faire de l'entreprise communale d'El-Harrach. Autre chantier livré pas si loin du fleurant de Telemly, l'aménagement de la cage d'escaliers ainsi que le plancher dit intermédiaire de l'immeuble du 7bis rue colonel Si El-Haoues. Certes, c'est si peu de chose comparé à ce qu'il était attendu de réaliser sur ce passage qui fait la liaison entre l'esplanade de l'Afrique et la rue Abdelaziz-Mouzaoui (ex-Cadix) vers la place Emir Abdelkader. C'est dire le peu d'intérêt accordé à ce judicieux raccourci vers l'avenue Larbi-Ben-M'hidi. C'est ce qui ressort de notre visite des chantiers et à la lecture des pancartes d'ouvrages, où l'essentiel des tâches se focalise autour des lots "Plancher-terrasses". C'est ce qui atteste d'une déficience évidente au chapitre d'entretien qui a convergé vers l'état de vétusté du lot "charpente" localisée en termes techniques dans le sens du "haut entresol ou d'un parquet intermédiaire". Il en est ainsi de l'exécution des travaux conduits au niveau de l'îlot d'immeubles qui s'en trouve également livré 17, rue Benzine, ainsi que 3, rue Yahia-Benaïche et au n°11 rue des frères Bennaceur. S'agissant du vieil Alger, l'axe de l'ancienne cité Dupuch (ex-Tournants-Rovigo) d'autrefois, n'est pas en reste, puisqu'il y eut la rénovation de l'immeuble situé 74bis Debbih-Chérif. En ce sens, l'initiative de l'équipe municipale s'unit de la sorte à l'objectif de l'architecte de ragaillardir un tant soit peu les planchers-terrasses d'immeubles du centre-ville, qui ont subi moult dégradations par les aléas du temps et surtout par l'affront qu'avait causé la main de l'homme sur ce... butin de guerre. Donc, c'est tout "benef" pour les résidents d'immeubles situés respectivement 76, rue Didouche-Mourad, 4, rue Mokrane-Châabi et 26 rue Tayeb-Ikrarouene. Bien entendu, l'acte de préserver le patrimoine bâti s'en est sorti grandi avec la réception d'immeubles situés respectivement au 27, rue Youghorta et 19, bis rue Mokrane-Châabi. Ce n'est malheureusement pas le cas de l'ancienne rue Tanger dont le cadre bâti s'en trouve enlaidi de tant d'aléas, en dépit des travaux en cours à l'immeuble 11 et des travaux de confortement conduits à l'impasse Ahmed-Chaïb par l'entreprise de travaux communale de Bab El-Oued. Au demeurant, l'acte qu'on assimile à une pâle copie à la renaissance du vieux bâti a requis néanmoins une enveloppe budgétaire de 18 070 190 DA. Alors, et conséquemment à notre périple, force est de convenir que c'est n'est pas le "Plan Marshall" tant espéré pour redorer le blason ô combien terni d'Alger. Seulement, c'est toujours bon à prendre étant donné que l'actuelle opération nous change des opérations fantaisistes et épisodiques de ravalement d'immeubles. L. N.