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La gestion de la Cnas devrait dépendre du secteur de la santé
Selon le Pr Zitouni, 70% des activités médicales sont assurés par le secteur privé
Publié dans Liberté le 22 - 03 - 2015

La promotion du secteur privé ne peut se faire sans la révision de la nomenclature des actes médicaux et des tarifs de remboursement "dérisoires", appliqués actuellement par la Caisse nationale de la Sécurité sociale.
Le professeur Messaoud Zitouni, "artisan" du désormais premier plan cancer national (PNC 2015-2019), réitère son appel à intégrer le secteur privé dans la politique nationale de santé. "Aujourd'hui, 70% des activités médicales sont assurés par le privé en Algérie", a-t-il révélé au cours de sa présentation au PNC, à l'occasion d'un symposium sur la maladie du cancer, organisé hier à l'hôtel Sofitel. L'ancien médecin personnel du président Bouteflika juge ainsi qu'"il est anormal que le secteur privé ne soit pas intégré dans la politique nationale". De l'avis de ce professeur, spécialisé en chirurgie générale, qui a passé sa longue carrière dans un hôpital public, les secteurs privé et public sont "complémentaires" et ne peuvent être dissociés.
M. Zitouni a insisté, de ce fait, sur la nécessité de renforcer le partenariat public-privé. Selon lui, les structures sanitaires privées, dont les nouveaux hôpitaux agréés par les autorités, sont aussi importantes que celles relevant du secteur public dans la prise en charge de différentes maladies. Pour le même objectif, le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie du CPMC, estime, pour sa part, que la promotion du secteur privé ne peut se faire sans la révision de la nomenclature des actes médicaux et des tarifs de remboursement "dérisoires", appliqués actuellement par la Caisse nationale de la Sécurité sociale (Cnas). "Le secteur privé n'est viable que si la Sécurité sociale assure les remboursements des coûts réels des actes médicaux, à présent loin des attentes des assurés sociaux", martèle-t-il, préconisant "d'actualiser" l'actuelle nomenclature (des actes médicaux et des tarifs), arrêtée par la Cnas. "Et pourquoi pas, suggère le Pr Bouzid, rendre la gestion de la Cnas au ministère de la Santé au lieu de celui du Travail, comme ce fut le cas en 1991 ? (...)" Il en fait même (sa) revendication qu'il souhaite qu'elle soit prise en charge dans le cadre de la loi sanitaire, en cours de préparation. Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, que le symposium d'hier, était consacré, entre autres, à la présentation, par son propriétaire, du tout nouvel hôpital privé, Dr Mahmoudi de Tizi Ouzou.
Une structure de haut standing qui a, visiblement, impressionné le panel de professionnels dont d'éminents professeurs français et algériens conviés à cette occasion. Ce symposium intitulé "Pour des centres ultra-modernes de diagnostic, de radiologie, de suivi et d'évaluation des traitements oncologiques, réalisables en mois et non en années", a vu, par ailleurs, la participation de plusieurs leaders de la réalisation des structures et l'installation des équipements sophistiqués dans le domaine de la cancérologie. Une occasion pour les responsables des grandes firmes dont l'entreprise américaine "Varitas", spécialisée dans la réalisation des centres anti-cancer (CAC), en "seulement quelques mois", de présenter leur savoir-faire.
Une offre de service qui, semble-t-il, sied au besoin national dans ce domaine où les retards dans la réalisation des CAC est plus que jamais décriés. Par ailleurs, et comme il a pris l'habitude de le faire depuis sa première présentation, en décembre dernier, au Sénat, le Pr Zitouni n'a pas manqué l'occasion d'hier, pour exposer, une fois de plus, les grands axes du PNC 2015-2019. De la prévention, le dépistage à la formation des personnels jusqu'à la rationalisation et l'optimisation des coûts, en passant par le long processus des traitements de la maladie du cancer, le PNC, fruit de deux années de travail d'experts et de professionnels de la santé, ne néglige presque aucun volet lié à la prise en charge de cette pathologie.
Néanmoins, sa mise en œuvre sur le terrain ne s'annonce guère aisée au vu des dysfonctionnements, regrette M. Zitouni lui-même, affectant depuis plusieurs années le secteur de la santé.
F. A.


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