Après les viandes rouges, hors des bourses du commun des citoyens, depuis longtemps, c'est au tour des produits de mer de se mettre hors de la portée du consommateur. Les prix des variétés relativement raffinées, au regard des gastronomes, a naturellement augmenté sans choquer, outre mesure, les gens. Ainsi, la crevette rouge royale est proposée à 2 200 DA, le merlan, la dorade et la sole à 1 500 DA le kilogramme, tandis que l'espadon et le liman sont cédés à 1 800 DA le kilogramme. Aujourd'hui, l'Algérien aux revenus modestes ne peut même plus s'offrir des sardines, connues pourtant pour être le poisson roi du pauvre, vendues à 600 DA le kilogramme. Devant cette flambée des prix inexplicable et inexpliquée, l'Association pour la défense et la promotion du consommateur de Tiaret a appelé les citoyens à boycotter l'achat des sardines à partir du 15 avril prochain.