Natif du village Tazerout en Kabylie, il fait ses études à l'école normale de Bouzaréah à Alger. Mohand Tazerout finit la formation d'instituteur, et est nommé dans une école de Thénia. En 1912, il se rebelle contre le directeur et quitte l'Algérie pour Le Caire et fera une formation à l'université Al-Azhar. En 1913, il part pour l'Iran où il apprend le persan. Ensuite, il s'en va en Russie, il apprendra le russe, et après il voyage vers la Chine et acquit le mandarin, vers 1914. Mohand Tazerout se rend en Europe, visite plusieurs pays, et sera mobilisé en 1917 en Belgique pendant la Première Guerre mondiale. Rapatrié vers la France, il continue ses études à Poitiers et prépare une licence en allemand à Strasbourg. De retour en Algérie en 1953, il visitera Biskra, Ghardaïa et repart pour Tunis. Il mourut à Tanger en 1973. Ses œuvres sont inconnues en Algérie mais elles seront rééditées dans leur intégralité, a indiqué Fodil Boumala lors de son intervention à la Bibliothèque nationale d'Algérie, à El-Hamma. Une association du nom de l'auteur s'attelle par ailleurs, à Aghribs, à la collecte de tout ce qui a trait à Mohand Tazerout. Un documentaire-témoignage a été déjà réalisé par Hocine Redjala, en collaboration avec les membres de cette association.