Le contenu touche à la littérature, à la musique et au cinéma, en passant par le business et l'entreprenariat, avec une touche DZ. Il s'agit du nouveau bimestriel DJAZAIR Magazine, se voulant une passerelle entre Alger et Paris. Paru en France le 2 avril, cette revue d'information de 36 pages, est distribuée gratuitement, et est destinée à la diaspora algérienne. «Il est indisponible en Algérie car il est destiné à la communauté algérienne en France », comme l'a affirmé Abdelhak Hadjemi, co-fondateur. Contacté par Liberte-algerie.com, il a indiqué qu'ils sont deux derrière le lancement de ce magazine, lui et Yamine Acherchour. Au sujet des articles, il a dévoilé : « nous sommes en tout cinq à participer dans la rédaction, trois journalistes, et deux contributeurs, algériens et algéro-français». Pour son premier numéro, la rédaction de DJAZAIR Magazine, a choisi la "gente féminine" comme sujet. Il « met en avant des femmes ambitieuses et engagées dont le parcours est à l'image de l'évolution de l'Algérie contemporaine et de sa diaspora. Elles illustrent la nouvelle ère qui s'ouvre », comme écrit dans l'édito. Au sommaire de ce premier numéro des femmes qui ont été mises en avant. Parmi elles figurent Assia Djebbar, Aicha Mokhadi, présidente d'Essilor Vision Foundation, et Zahia Ziouani, chef d'orchestre, et bien d'autres représentantes de la diaspora algérienne. DJAZAIR Magazine comporte sept rubriques; Grand Angle, Economie, Culture, Bladi, Santé, Maghreb, Agenda & Divers. I.A
Entretien avec Abdelhak HADJEMI (Co-fondateur & Président de DJAZAIR Magazine) "DJAZAIR Magazine est une fenêtre sur l'Algérie" Les deux fondateurs du magazine, Abdelhak Hadjemi et Yamine Acherchour En plus d'être le co-fondateur de « Djazaïr Magazine », qui est Abdelhak HADJEMI? Je suis un jeune entrepreneur qui vit en France depuis 10 ans. Après des études dans le domaine des sciences politiques et de la communication, je me suis lancé dans le domaine de l'entrepreneuriat en créant une agence de communication. Par ailleurs, je suis très actif et engagé dans le monde associatif et très attaché à l'Algérie d'où l'idée de la création d'une association Club Algérie XXI, un club de réflexion dont le but est de réfléchir aux perspectives de l'Algérie face aux enjeux du XXIè siècle. Comment vous est venue l'idée de le créer ? J'avais constaté, dans le cadre de mes activités associatives, un intérêt grandissant de la diaspora envers l'actualité algérienne et un manque d'information lié aux activités de la diaspora algérienne en France. J'ai proposé l'idée à Yamine Acherchour co-fondateur de Djazair Magazine, engagé également au sein du Club Algérie XXI, de la création d'un média gratuit qui sera une véritable passerelle entre l'Algérie et la France, en encourageant les projets constructifs et en privilégiant les idées novatrices qui rapprochent les compétences des deux rives de la Méditerranée. Le magazine étant gratuit donc son financement ne dépend que des recettes publicitaires... Oui. Nous avons fait le choix d'un magazine gratuit dédié à la communauté algérienne en France, est c'est un première, pour qu'il soit accessible à tous. D'ailleurs je tiens à remercier tous nos partenaires qui nous ont fait confiance qui ont contribué au financement de Djazair Magazine. Des journaux gratuits sont florissants en France. Qu'en est-il des magazines ? Il existe des journaux gratuits généralistes, néanmoins Djazair Magazine est le premier magazine gratuit dédié à la communauté algérienne en France estimée à près de 5 millions. Le premier numéro a été consacré à la femme, qu'en est-il du prochain ? Ce premier numéro, dédié à la femme algérienne, met en avant des femmes ambitieuses et engagées dont le parcours est à l'image de l'évolution de l'Algérie contemporaine et de sa diaspora. Elles illustrent la nouvelle ère qui s'ouvre, pleine d'espoir et de promesses. Le prochain numéro sera édité pour le mois de juin, le dossier principal sera consacré au concept du Halal qui est en train de se développer et qui occupe une place importante sur le marché économique français, le choix de ce numéro coïncide avec la période du Ramadhan. D'autres thématiques seront également traitées lors de ce deuxième numéro. Entretien réalisé par Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane