L'amélioration urbaine est dans l'air du temps, entre autres du côté du talus qui surplombe la route des Quatre Canons qui est attenante au jardin du Moulin sis en contrebas d'El-Aurassi sur l'avenue Frantz-Fanon. 4 000 000 DA ! C'est l'enveloppe budgétaire allouée à l'aménagement de talus et sa frondaison d'arbres d'eucalyptus, d'où l'on peut admirer le lieu-dit "Souaredj" des anciens Tournants-Rovigo et de Bab Jdid. Alors, et pour ornementer l'horizon, il y aura aussi l'embellissement de l'escalier qui s'ouvre sur la rue des Frères-Bellili à l'ancienne cité Dupuch de la rue Debbih-Chérif pour la somme de 1 695 330 DA qui ne trouve malheureusement pas de maçon preneur. Et pour cause, la municipalité en est à sa troisième consultation. Autre panorama champêtre, l'espace vert attenant au 3, rue Danton et l'escalier du chemin Sfindja (ex-Laperlier) à hauteur du n° 118, qui requièrent 6 000 000 DA et 1 896 570 DA inscrits au chapitre de l'Etat des projets au titre de l'actuel exercice auquel s'est astreint la municipalité d'Alger-Centre. Et à propos d'escaliers, il y en a à l'exemple du 163 boulevard Krim-Belkacem à Télemly et du 17 bd Mohammed-V (ex-Saint-Saens) qui requièrent 1 596 551 DA. Au demeurant, l'équipe municipale d'Alger-Centre a pris option pour les chemins qui montent, à l'instar de l'abrupt escalier de la rue Abdelaziz-Mouzaoui qui dessert la rue Mahmoud-Bouhamidi dans le quartier de l'ancien "Cadix". Et de là, le maçon s'en ira vers l'escalier malodorant d'urine et en forme de passage-tunnel sis au boulevard Mostepha-Benboulaïd et qui débouche sur l'avenue Assalah-Hocine. Au demeurant, le maçon n'est pas au bout de sa truelle qui l'emmènera jusqu'aux escaliers également nauséabonds de l'avenue Mohamed-Khemisti qui s'ouvre sur la salle Ibn-Khaldoun (ex-Pierres-Bordes). Rien que ça et où il y a tant à faire ! L. N.