Une bouffée d'oxygène pour la petite commune d'Ouled Boudjemaâ Avec le lancement de l'agrotourisme et écolo-tourisme, deux produits qui profiteront aux agriculteurs des maraîchers de la commune de Ouled-Boudjemaâ. D'ailleurs, le témoignage de M. Ahmed Beroua P/APC de cette localité est édifiant à plus d'un titre. ‘‘Depuis l'inauguration de ce village la commune qui a subi une transformation radicale est sortie de son isolement.'' Le maire évoque la participation du village touristique à la résorption du chômage où 152 pères de familles ont réussi à décrocher des postes d'emplois directs en plus des dizaines de postes d'emploi indirects créés en basse saison et autant lors de la période estivale. Des ambitions jonchées de tracasseries bureaucratiques qui donnent envie de brader ce bijou M. Tourki a réalisé sur ses propres fonds le revêtement en bitume de la route menant au village sur une distance de 1,8 km avec, en sus, l'éclairage et des palmiers. Cependant, malgré tous les efforts tendant à promouvoir le tourisme dans cette jeune wilaya, l'investisseur fait face à des obstacles bureaucratiques qui lui enveniment l'existence au point où ce dernier a l'envie qui se répète chaque fois, celle de tout abandonner, de vendre pour ne pas dire brader son bien au premier venu. Ces tracasseries sont limitées selon lui à l'échelle locale. "D'ailleurs, à l'exception de la commune de Ouled-Boudjemaâ et la commission de sécurité de la wilaya avec laquelle nous entretenons de très bonnes relations qui nous encourage et qui nous félicite suite à l'exécution à la lettre de ses recommandations et d'orientation pour la sécurité des estivants, ni le premier magistrat de la wilaya ni même le directeur du tourisme n'ont daigné faire un geste, un minimum de considération. Il a fallu qu'on se plaigne en très haut lieu pour qu'on puisse régler nos problèmes et avoir l'agrément. Avec Mme Zerhouni beaucoup de choses sont en train de changer. On a moins de tracasseries administratives, moins d'embêtement des services concernés. Et c'est grâce à madame la ministre qu'on a pu ouvrir au moment où les autorités locales n'ont pas levé le petit doigt pour nous aider dans notre démarche. J'ai démoli des montagnes pour réaliser une si belle plage. J'ai gratté plus d'un kilomètre de maquis pour arriver à la plage pour qu'à la fin on me signifie de surseoir à ces travaux. Idem pour la commercialisation des boissons alcoolisées et ce, en dépit de l'autorisation de l'ouverture d'un bar prévu dans le décret cité plus au haut et publié au JO n°35 du 18 juin 2000. Je pense qu'on ne vend pas du petit lait dans un bar ?'', s'est interrogé furieux M. Brahim qui estime qu'il faudra changer les lois ancestrales qui bloquent et l'administration et l'investisseur. Pour lui, l'après-pétrole c'est ça, pas le gaz de schiste. Le secteur du tourisme, cette mine d'or, a besoin d'une véritable révolution. Enfin, M. Tourki ambitionne de réaliser des structures identiques à Taghit (Béchar) ainsi qu'à El-Kala à la frontière algéro-tunisienne pour empêcher les Algériens de passer leurs vacances en Tunisie au détriment de leur pays. M. L.