Pour des raisons inexpliquées, ces carences sont relevées sur tous les itinéraires, à savoir au boulevard Souidani-Boudjemâa, aux arrêts des cités 19-Juin, Champ-de-Manœuvre, Agabi, Bara, émir Abdelkader, Aïn Defla, Frères-Saâdane, Gahdour, Oued Maïz, Bab Souk, Bab Annaba, boulevard du Volontariat, etc. Le chef-lieu de wilaya dispose de la desserte du transport urbain puisque six lignes couvrent les principaux quartiers et cités de la ville. Les usagers peuvent rallier en toute quiétude leur destination, car des dizaines de minibus effectuent sans discontinuer des rotations régulières. Cependant, un point noir perdure dans l'indifférence totale, car aucune décision courageuse n'a été prise par les services compétents pour améliorer la qualité de vie de la population. Une sexagénaire, chargée de sachets de provisions, fait le pied de grue à l'arrêt de bus de la rue Patrice-Lumumba, derrière le bâtiment Septième de la place du 19-Mars. Elle maugrée : "Nous n'avons pas d'abribus pour nous abriter des intempéries ! Les personnes âgées, les malades et les femmes enceintes n'ont pas de bancs pour se reposer dans l'attente de leur bus. C'est honteux !" En effet, pour des raisons inexpliquées, ces carences sont relevées sur tous les itinéraires, à savoir au boulevard Souidani-Boudjemâa, aux arrêts des cités 19-Juin, Champ-de-Manœuvre, Agabi, Bara, émir Abdelkader, Aïn Defla, Frères-Saâdane, Gahdour, Oued Maïz, Bab Souk, Bab Annaba, boulevard du Volontariat, etc. Est-il concevable de tolérer ces insuffisances qui nuisent au bien-être et à la santé de milliers d'usagers du transport urbain ? Il faut reconnaître toutefois qu'un opérateur économique d'un pays voisin a eu le mérite d'installer quelques abribus en ville pour bénéficier de panneaux publicitaires vantant ses produits ! Contacté, le directeur des transports de la wilaya nous précise que l'édification des abribus en milieu urbain incombe à l'APC. Des citoyens qui déplorent le manque flagrant de ce mobilier urbain se sont rapprochés de nous pour exprimer leur mécontentement : "Les élus locaux doivent se pencher sur ce dossier qui exige une rapide solution. Au XXIe siècle, la ville de Guelma, censée être la vitrine de la wilaya, ne possède pas d'abribus ! C'est aberrant ! Ils doivent réagir et prendre en charge les légitimes préoccupations de leurs administrés qui endurent quotidiennement le calvaire. Encore une fois, nous lançons un appel solennel à notre wali afin qu'il ordonne aux édiles de Guelma de prendre leurs responsabilités, à l'image des autres villes du territoire national !" H. B.