Le comité de sauvegarde de la JS Kabylie, composé de plusieurs anciens joueurs du club, créé pour réclamer un changement radical à la JSK et exiger en premier lieu le départ immédiat du président Mohand-Cherif Hannachi, est entré en action depuis samedi dernier, avec l'organisation d'une marche populaire à Tizi Ouzou. Une manifestation qui a drainé un nombre important de fervents de la JSK et qui sera suivie par d'autres actions jusqu'à la satisfaction de la revendication principale à savoir donc le départ de Hannachi. "Après le succès de la marche du 30 mai dernier, nous sommes davantage motivés pour poursuivre notre démarche qui a pour but de sauver la JSK. Nous continuons à recevoir le soutien de beaucoup de monde, d'autres anciens joueurs et fans de la JSK ne cessent de nous envoyer des motions de soutien et adhèrent à notre action. D'ailleurs, notre démarche ne se résume pas à la marche que nous avons organisée dernièrement, mais c'était là une première action qui sera suivie très prochainement par bien d'autres", confie, à Liberté, l'un des principaux animateurs de ce mouvement, l'ancien capitaine de la JSK, Mouloud Iboud. Et d'ajouter : "Mardi (aujourd'hui, ndlr), nous allons nous réunir pour décider justement des actions à entreprendre et capitaliser toute cette confiance placée en nous. D'ores et déjà, nous nous engageons à poursuivre notre mouvement pacifique pour sauver la JSK." Pour sa part, l'ancien défenseur de la JSK, Hamid Sadmi, explique : "Nous voulons, par cette démarche, démontrer que la Kabylie ne veut plus de Hannachi à la tête de la JSK, et qu'il y a désormais des hommes qui peuvent tirer ce club vers le haut. Il est temps qu'il (Hannachi) comprenne que la JSK a besoin de sang neuf pour retrouver son éclat d'antan." De son côté, l'ex-entraîneur des Canaris, Azeddine Aït Djoudi, actuellement à l'étranger, regrette de n'avoir pas pu participer à la marche de samedi dernier : "Je n'ai pas eu cette chance de participer avec mes camarades à la marche du 30 mai dernier ; je suis actuellement à l'étranger, mais évidemment, je soutiens à fond ce mouvement. Avec tous les échecs de ces dernières années, il est temps que Hannachi cède la place à d'autres personnes qui veulent du bien pour ce club, symbole de toute une région." Et de rappeler qu'"en 2012, je faisais déjà partie, aux côtés de Mouloud Iboud, Mourad Amara et d'autres personnes qui militaient pour le changement au sein de la JSK, du comité de sauvegarde de la JSK". À noter que le comité de sauvegarde de la JSK tiendra, ce jeudi, une conférence de presse. A.I.