Long de huit kilomètres, cet axe est doté de couloirs à deux voies rapides, de nombreux échangeurs et des ouvrages d'art dont deux grands viaducs de 565 et 325 m plantés dans un cadre verdoyant mitoyen du massif forestier de Yakouren. Après plusieurs années de labeur et d'obstacles en tous genres, l'important projet d'évitement de la ville de Azazga a été finalement réceptionné et ouvert avant-hier à la circulation, à la grande satisfaction des citoyens de la région et surtout des milliers d'automobilistes qui empruntent quotidiennement cet important axe routier qui relie les deux wilayas limitrophes de Tizi Ouzou et de Béjaïa. Long de huit kilomètres, cet axe est doté de couloirs à deux voies rapides, de nombreux échangeurs et des ouvrages d'art dont deux grands viaducs de 565 m et 325 m plantés dans un cadre verdoyant mitoyen du massif forestier de Yakouren. L'évitement prend naissance au carrefour de Fréha, à proximité de l'usine de l'ex-Enel pour éviter donc la ville de Azazga et aboutir au-dessus de l'hôpital situé sur la route de Yakouren en direction de Béjaïa. "C'est un important projet dont a bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou et qui profitera à tout le réseau routier du pays. Il permettra de désengorger la ville de Azazga comme il réduira le temps de parcours des usagers de la RN 12 vers Béjaïa et Jijel d'un côté et Tizi Ouzou et Alger de l'autre côté", dira Madjid Aït Kaci, le directeur des travaux publics de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a tenu à préciser que cet important projet a été réalisé par deux entreprises 100% algériennes, l'ETRHB Haddad et l'ENGOA. De leur côté, les citoyens et surtout les automobilistes de la région étaient heureux de pouvoir emprunter cette nouvelle route avec aisance et en un temps record. "Ouf, la ville de Azazga va enfin respirer sur tous les plans, et les automobilistes vont pouvoir circuler aisément en direction de Béjaïa, Tizi Ouzou et Alger", dira un chauffeur de taxi tout content. Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, qui a fait de ce projet son cheval de bataille, était visiblement ému, lorsqu'il s'est rendu sur les lieux pour l'ouverture solennelle de cette nouvelle route de montagne qui n'a pas été facile à réaliser en raison de la configuration géographique du tracé. "Personnellement, je suis comblé de joie et de bonheur en mettant en service ce tronçon routier de 8 km qui a coûté la bagatelle de 9 milliards de dinars et qui est le couronnement de cinq années de labeur et de difficultés en tous genres, avec notamment le terrain fortement accidenté, les glissements de terrain et surtout les nombreuses oppositions de propriétaires terriens", dira le wali qui a tenu à rendre un vibrant hommage aux deux entreprises qui ont réalisé ce projet, mais aussi aux travailleurs et à la DTP qui travaillent encore d'arrache-pied pour réceptionner, d'ici le 5 juillet, tous les tronçons de la nouvelle autoroute Tizi Ouzou-Azazga qui sera une véritable aubaine pour la région et pour tout le réseau routier du pays. M. H.